COVID-19 : Les Sauveteurs en Mer restent mobilisés

Depuis le début de la pandé­mie, les Sauve­teurs en Mer, soli­daires à l’ef­fort collec­tif pour vaincre la COVID-19, sont mobi­li­sés sur le litto­ral français et outre-mer mais aussi à l’in­té­rieur des terres où la SNSM est égale­ment présente.

Sauveteur de la SNSM dans un TGV médicalisé pour transport de malades COVID-19
Les sauveteurs du centre de formation de Paris - Île-de-France en soutien du SAMU dans un TGV médicalisé en avril 2020 © Jean-Lionel Dias

La SNSM est une asso­cia­tion agréée de sécu­rité civile : les sauve­teurs béné­voles sont formés aux premiers secours, équi­pés et entraî­nés pour des missions de sauve­tage et de sécu­rité civile (secours à personne et soutien aux popu­la­tions). Tout en conti­nuant à assu­rer leurs missions de sauve­tage en mer, les sauve­teurs béné­voles répondent ainsi présents aux solli­ci­ta­tions des préfets, SAMU, EPHAD et plus large­ment du person­nel soignant et des plus fragiles pour diverses missions.

Après avoir apporté du renfort dans les centres médi­caux et centrales d’ap­pels, livré des médi­ca­ments, accom­pa­gné des malades lors de trans­ports sani­taires île-conti­nent ou encore parti­cipé au trans­fert en TGV médi­ca­li­sés au début de la crise sani­taire, les Sauve­teurs en Mer pour­suivent certaines missions et œuvrent notam­ment dans le cadre de la campagne de vacci­na­tion

Les Sauve­teurs en Mer trans­portent des équipes médi­cales pour vacci­ner les habi­tants des îles du Finis­tère et du Morbi­han 

Le 19 février 2021, dans le Finis­tère, les sauve­teurs béné­voles ont été solli­ci­tés par la Préfec­ture du dépar­te­ment pour trans­por­ter des équipes médi­cales sur l’Île Molène dans le cadre de la campagne de vacci­na­tion COVID-19.

D’autres opéra­tions comme celles-ci ont déjà été menées comme sur l’Ile d’Houat ou l’Ile de Groix dans le Morbi­han avec le concours des Sauve­teurs en Mer.

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Trans­port d’équipes médi­cales sur l’Île Molène par la SNSM pour vacci­ner les habi­tants © SNSM Île Molène

La SNSM a mis en place un soutien télé­pho­nique pour les personnes isolées car posi­tives à la COVID-19 ou cas contacts

Depuis le 29 janvier 2021, les Sauve­teurs en Mer du Centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) de l’Indre basé à Château­roux gèrent 7 j / 7 la CTAI du dépar­te­ment (Cellule terri­to­riale d’ap­pui à l’iso­le­ment), en colla­bo­ra­tion avec la Préfec­ture de l’Indre.

En lien avec la Sécu­rité sociale via un logi­ciel qui trans­met les coor­don­nées de ces personnes isolées, la SNSM établit le contact pour propo­ser un accom­pa­gne­ment et redi­rige selon les besoins vers diffé­rents orga­nismes pour le portage des courses, des médi­ca­ments ou encore pour un soutien psycho­lo­gique.

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Les Sauve­teurs en Mer de l’Indre lors de leur mission © SNSM CFI Indre

Les Sauve­teurs en Mer ont parti­cipé à un rapa­trie­ment aéro­porté de patients d’Outre-Mer vers la métro­pole

Pour la première fois depuis le début de la pandé­mie, la situa­tion sani­taire préoc­cu­pante à La Réunion et Mayotte, a néces­sité un rapa­trie­ment de plusieurs malades de la COVID-19 vers la métro­pole.

En coor­di­na­tion avec le SAMU d’Île-de-France, l’ARS et en lien avec le Minis­tère de la Santé, SOS Inter­na­tio­nal et plusieurs asso­cia­tions, la SNSM, repré­sen­tée par un sauve­teur du Centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion de Paris – Île-de-France (CFI) SNSM, a parti­cipé la semaine dernière à cette nouvelle opéra­tion aéro­por­tée, nommée mission HIPPO­CAMPE.

Après les missions CHAR­DON en TGV médi­ca­li­sés menées au prin­temps dernier pour désen­gor­ger les hôpi­taux surme­nés, les Sauve­teurs en Mer ont été à nouveau mobi­li­sés cette fois-ci pour une opéra­tion dans les airs.

Kévin raconte :

Équipes médi­cales en place, bran­car­dages effec­tués et malades instal­lés, l’avion fait route inverse, retour vers la métro­pole pour un vol de nuit avec à son bord quatre malades de la COVID-19. Tout au long du voyage, la surveillance est constante. Chaque secou­riste épaule un méde­cin qui lui a été attri­bué. Nous faisons des roule­ments toutes les deux heures à bord. C’est éprou­vant, mais très forma­teur et enri­chis­sant. Arri­vés vendredi matin à Paris, les patients sont pris en charge à la sortie de l’avion par le SAMU pour être trans­fé­rés vers l’hô­pi­tal. Fin de mission après 72 heures en terres réunion­naises. Une expé­rience hors norme et excep­tion­nelle, avec le concours et la très bonne coor­di­na­tion de plusieurs acteurs du secou­risme.

Les secou­ristes de la mission hippo­campe | Photo © Kévin De Cruz
Photo © Kévin De Cruz

Les béné­voles de la SNSM peuvent conti­nuer à se former et à s’en­traî­ner unique­ment aux exer­cices en mer, néces­saires à notre mission opéra­tion­nelle. Les Sauve­teurs en Mer conti­nuent en effet d’as­su­rer leurs missions de sauve­tage, de trans­ports sani­taires, d’assis­tance et de secou­risme. Ils se tiennent prêts à répondre à toute solli­ci­ta­tion du CROSS, du MRCC ou du SAMU.

La SNSM rappelle l’im­por­tance d’ap­pliquer les mesures barrières. Limi­tons nos dépla­ce­ments et respec­tons les consignes, pour le bien de nos conci­toyens et des person­nels soignants : www.gouver­ne­ment.fr/info-coro­na­vi­rus