Etienne, 23 ans, en poste à Montalivet

Étienne Veuillet a 23 ans, il est Nageur Sauve­teur à Monta­li­vet cet été et étudiant en Master 2 de Commerce le reste de l’an­née. Très impliqué dans ses fonc­tions de Sauve­teur en Mer, il a égale­ment parti­cipé au concours de photo « Sauve­teurs en Action » orga­nisé de juillet à septembre cette année.

« Le fait de deve­nir Nageur Sauve­teur et de travailler en plage l’été m’a permis de créer des liens très forts avec d’autres Nageurs Sauve­teurs. Je pense que cette forma­tion et les mois de plages consti­tuent au final une très belle leçon de vie! »

Rencontre avec un habi­tué des postes de surveillance :

  • Depuis quand êtes-vous Nageur Sauve­teur ?

Je suis Nageur Sauve­teur à la SNSM depuis 2010. C’est ma 5ème saison cette année.

  • Comment avez-vous entendu parler de la forma­tion de Nageur Sauve­teur ?

Je faisais de la nata­tion en compé­ti­tion et tous les anciens du club étaient passés par la SNSM. Ils m’ont incité à tenter l’ex­pé­rience.

  • Pouvez-vous nous racon­ter le dérou­le­ment de votre forma­tion ?

J’ai été formé en 2009–2010 au CFI DE LYON. Je me suis lancé avec une amie dans le but de deve­nir Nageur Sauve­teur pour l’été 2010. J’ai effec­tué la forma­tion dans son inté­gra­lité car je ne dispo­sais d’au­cun diplôme de secou­risme ou autre.

J’étais en BTS à l’époque et j’al­lais aux entraî­ne­ments après mes cours. Très à l’aise sur la partie aqua­tique/nata­tion, j’ai en revanche dû beau­coup travailler pour le PSE1 et le PSE2 (les deux niveaux de Premiers Secours en Equipe, ndlr). La partie renfor­ce­ment muscu­laire chaque semaine était égale­ment inten­sive.

J’ai adoré la partie permis bateau et manœuvre des embar­ca­tions. J’ai d’ailleurs passé mon permis fluvial en plus du côtier l’an­née suivante.

Dans tous les cas c’est avec le sourire que j’al­lais à chacun des cours quel qu’il soit.

La partie que j’ai le moins appré­ciée était peut-être la légis­la­tion car c’était plus scolaire.

Les forma­teurs sont d’ailleurs deve­nus des amis depuis !

En 2011 j’ai égale­ment fait le « Stage Océan Côtes Dange­reuses » à Anglet. C’était tout simple­ment génial ! Je le recom­mande forte­ment à tous.

  • Pourquoi avoir choisi de deve­nir Nageur Sauve­teur ?

J’ai choisi de deve­nir Nageur Sauve­teur car je voulais un job d’été qui ne soit pas ennuyant et dans lequel je puisse en plus m’épa­nouir. Toutes les condi­tions étaient réunies: plage, sport, contact humain, travail d’équipe, rencon­tres…

  • Qu’est-ce qui vous a le plus frappé en passant de l’en­traî­ne­ment à la pratique ?

Déjà la plage était diffé­rente de celles où j’avais été formé et entraîné. Le fait de travailler avec des personnes de CFI diffé­rents était égale­ment une expé­rience nouvelle. Et surtout certaines oppo­si­tions de vacan­ciers qui ne souhaitent pas forcé­ment obéir aux consignes (dans les premiers instants en tous cas)…

  • Avez-vous le senti­ment que votre forma­tion vous a bien préparé ?

Abso­lu­ment, la forma­tion était parfai­te­ment en phase et allait même au-delà des attentes de mon affec­ta­tion.
De plus, j’ai fait le stage « Océan Côtes Dange­reuses » en 2010 pour parfaire mes acquis.

  • Quelles sont les quali­tés à avoir pour être un bon Nageur Sauve­teur d’après vous ?

Enga­ge­ment, sérieux, condi­tion physique opti­male.

  • Qu’avez-vous appris de plus impor­tant en étant Nageur Sauve­teur ?

J’ai appris que l’océan sera toujours plus fort que l’homme.
D’où l’im­por­tance de respec­ter les consignes.

  • Êtes-vous égale­ment Sauve­teur Embarqué ou pensez-vous le deve­nir ?

Je pense deve­nir Sauve­teur Embarqué éven­tuel­le­ment dans les années à venir. Pour décou­vrir autre chose. Mais je ferai avant les forma­tions néces­saires.

  • Quel est votre plus beau souve­nir ?

Chacune de mes saisons est un beau souve­nir, les inter­ven­tions sur de multiples victimes ou sur des enfants sont toujours des souve­nirs intenses. Surtout quand les gens reviennent quelques jours plus tard pour nous remer­cier.

Les entraî­ne­ments en héli­co­ptère sont aussi des moments très sympa­thiques.

  • Quel a été votre moment le plus diffi­cile ?

Le jour où je dois rentrer à Lyon à chaque fin de saison, chaque année.