Aux vacances de Toussaint, le CFI d’Orléans a entamé un nouveau cycle de formation de nageurs sauveteurs. Douze volontaires participent à ce cursus de neuf mois, sous la houlette d’Olivier Bertrand, le responsable pédagogique secourisme. La première étape de cet apprentissage est la formation aux premiers secours de niveau 1, soit trente-six heures sur une semaine. Elle sera suivie par le niveau 2, en janvier, se déroulant sur cinq jours.
Ils sont jeunes et très motivés. Lou Thomas, 19 ans, et Corentin Jacob, 20 ans, font partie de cette nouvelle promotion de sauveteurs. « J’ai pratiqué un peu la natation en club. Étant étudiante en STAPS*. » explique Lou
j’adore le côté sportif du sauvetage.
Corentin, lui, est animateur sportif dans les centres de loisirs, mais son but est de devenir pompier professionnel.
J’ai connu la SNSM par les réseaux sociaux et les affiches de promotion.
« Me former au sauvetage me permet d’acquérir dès maintenant des premières notions, sans perdre de temps, en attendant un éventuel concours, qui aura lieu après la pandémie, en 2021. »
Corentin est un sportif accompli. Il surfe pendant les vacances et perfectionne sa technique de natation.
Apnée, masque et tuba, puis permis bateau
Les deux jeunes gens sont pleins de zèle et ont bien l’intention de mener à bien une formation complète. « Je vais tout faire », indique Lou, enthousiaste. « J’avais juste appris l’initiation aux premiers secours au collège. »
Lors du premier stage SNSM, j’ai fait de l’apnée, de la plongée avec masque et tuba, c’est passionnant.
Cette formation est encadrée par Olivier Bertrand, un homme polyvalent ; projectionniste l’hiver à la station de ski de Flaine, on le retrouve membre d’équipage HéliSMUR** et nageur sauveteur pour la SNSM sur les plages en été.
Corentin a passé la conduite du permis bateau, puis, en début d’année 2021, son code, avec succès.
Pour la prochaine saison, j’espère être prêt pour la surveillance des plages. Et pour cette première affection, j’irai où le vent me portera.
Lou va suivre la même trajectoire « plutôt dans le sud, car j’aime le soleil ».
L’avenir avec la SNSM, ils le voient différemment. « Je finis mes études à Orléans. Plus tard, peut-être, si j’habite en bord de mer, je ferai la formation d’équipière embarquée, mais ce n’est pas mon premier projet », confesse Lou.
Quant à Corentin, sa priorité est le secours à victime. « Pourquoi pas lier mon activité de pompier professionnel à celle d’équipier embarqué, si un jour j’ai la chance de vivre au bord de la mer. »
En attendant, cet été, ils surveilleront les plages en tant que nageurs sauveteurs SNSM.
* Sciences et techniques des activités sportives.
** L’hélicoptère HéliSMUR assure les transferts sanitaires d’urgence entre les hôpitaux.
Article rédigé par Jacky Lebuhotel dans le magazine Sauvetage n°155 (1er trimestre 2021)