Sauver des vies humaines en mer, mission première de la SNSM

La SNSM est l’un des prin­ci­paux acteurs de la recherche et du sauve­tage en mer.

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Un nageur sauveteur de bord de la SNSM du Cap d'Agde en intervention sur un bateau en difficulté. © SNSM

​Les Sauve­teurs en Mer inter­viennent sur demande des centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage (CROSS), effec­tuent les opéra­tions de recherche en mer, assistent les navires en diffi­culté, évaluent l’état des personnes à secou­rir, leur dispensent les premiers soins et ramènent les bles­sés et les naufra­gés à terre où d’autres orga­nismes de secours les prennent en charge.

La SNSM est la seule orga­ni­sa­tion agréée dédiée au sauve­tage en mer en France

Les centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage sont au cœur du dispo­si­tif de recherche et de sauve­tage en mer. Leurs missions :

  • assu­rer une veille perma­nente des dispo­si­tifs de détresse ;
  • rece­voir et analy­ser les messages de détresse ;
  • plani­fier les opéra­tions de recherche et de sauve­tage ;
  • action­ner et coor­don­ner les moyens les plus appro­priés pour inter­ve­nir : navires  sur zone, canots de sauve­tage, héli­co­ptères, etc.

Sur alerte du CROSS, le patron de l’em­bar­ca­tion des Sauve­teurs en Mer la plus proche et la mieux équi­pée au regard des circons­tances, réunit son équi­page pour appa­reiller dans un délai de 17 minutes en moyenne. Les Sauve­teurs en Mer réalisent plus de 55 % des inter­ven­tions mari­times coor­don­nées par les CROSS.

En cas d’opé­ra­tion impor­tante, le CROSS peut faire inter­ve­nir plusieurs équi­pages et tout moyen qu’il juge utile (héli­co­ptère, avion, Marine natio­nale, etc.). Le patron du canot ou de la vedette est en contact avec le CROSS pendant toute la durée de l’opé­ra­tion de sauve­tage.

La réac­ti­vité et le savoir-faire des Sauve­teurs en Mer, leurs équi­pe­ments, mais égale­ment la gestion de l’or­ga­ni­sa­tion d’une opéra­tion de sauve­tage sont primor­diaux pour mener à bien leur mission de recherche et de sauve­tage en mer.

Le sauve­tage de la vie humaine en mer est obli­ga­toire et gratuit

Il s’im­pose à quiconque est en mesure de porter secours dans les limites de sa propre sécu­rité.

À l’oc­ca­sion des inter­ven­tions de sauve­tage aux personnes, les moyens de la SNSM peuvent être amenés à porter égale­ment assis­tance aux biens — navires et embar­ca­tions en diffi­culté — en cas de danger poten­tiel ou avéré. Ces opéra­tions — juri­dique­ment fondées sur les textes en vigueur (code des trans­ports) — sont conduites sous le contrôle exclu­sif des CROSS. Elles peuvent donner lieu à un dédom­ma­ge­ment des frais enga­gés (gasoil, entre­tien du navire, etc.).

Voir la fiche « Sauve­tage, remorquage et assis­tance en mer » réali­sée par la Direc­tion géné­rale des Infra­struc­tures, des Trans­ports et de la Mer en juin 2017.

 

illustration de la conduite d’une opération de recherche et de sauvetage en mer en France
Schéma de la conduite d’une opéra­tion de recherche et de sauve­tage en mer en France

196, le numéro d’ap­pel natio­nal d’ur­gence en mer depuis le litto­ral

Un numéro d’alerte, le 196, permet de joindre direc­te­ment les CROSS depuis un télé­phone.

Numéro d'appel d'urgence en mer 196 par téléphone et canal 16 par VHF
Numé­ros d’ap­pel d’ur­gence en mer (196 par télé­phone, canal 16 par VHF) © Minis­tère de la Tran­si­tion écolo­gique

Canal 16 par VHF, la fréquence inter­na­tio­nale de détresse

Si vous êtes à bord d’un bateau, les Sauve­teurs en Mer préco­nisent l’uti­li­sa­tion de la VHF (canal 16), beau­coup plus sûre.

Numéro d'urgence en mer : 196 par téléphone ou canal 16 par VHF
Numéro d’ur­gence en mer : privi­lé­giez le canal 16 par VHF ! © SNSM

​208 stations de sauve­tage répar­ties sur tout le litto­ral

5 100 sauve­teurs embarqués béné­voles inter­viennent jusqu’à 20 milles nautiques de la côte à partir des 208 stations de sauve­tage de la SNSM.

En 2022, 188 stations perma­nentes couvraient l’en­semble du litto­ral. 20 stations saison­nières complètent le maillage pendant la période esti­vale et font le lien avec les muni­ci­pa­li­tés dans le cas où les plages surveillées par les nageurs sauve­teurs ne disposent pas de stations de sauve­tage perma­nentes à proxi­mité.

Chacune des stations perma­nentes est diri­gée par un président, secondé par un tréso­rier et par le patron titu­laire. Celui-ci est respon­sable du recru­te­ment et de la forma­tion de son équi­page.

Les stations sont consti­tuées d’un équi­page allant de 10 à 40 béné­voles opéra­tion­nels.

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Vedette de 2ème classe SNS 272 Margue­rite VI de la SNSM du Cros-de-Cagnes © Jean Dragacci

Les Sauve­teurs en mer se distinguent par leur savoir-faire, leur adap­ta­bi­lité, leur réac­ti­vité et leurs équi­pe­ments. Tous sont animés par un enga­ge­ment profond. Ainsi, ils sont capables de répondre effi­ca­ce­ment à toute situa­tion de sauve­tage, qu’il s’agisse d’une panne, d’une voie d’eau à bord, d’un échoue­ment, d’une évacua­tion médi­ca­li­sée ou sani­taire, ou encore d’une chute à la mer.

En 2022, 14 081 personnes ont été secou­rues au large par les Sauve­teurs en Mer de la SNSM.