Le prélèvement automatique, la voie de la simplicité pour la SNSM comme pour les donateurs

Fidèle soutien de la SNSM depuis deux ans, Haude raconte son amour de la mer et témoigne en faveur du prélè­ve­ment auto­ma­tique mensuel, qui assure la péren­nité des actions de sauve­tage.

Un canot près des côtes
Haude effectue un don régulier à la station de Ouessant afin de contribuer au remplacement de son canot tous temps, âgé de vingt-sept ans © SNSM île d’Ouessant

Au lende­main des fêtes de Noël, la SNSM reçoit un message des plus émou­vant : « Cette année, j’ai ajouté deux santons à ma crèche : un marin en souve­nir de mon oncle, et un sauve­teur, en hommage à vos actions. » Haude a 55 ans et est archi­viste commu­nale depuis trente ans pour une mairie de la région pari­sienne. Bien que loin de sa région natale du nord de la France, elle garde toute­fois en mémoire les vents violents et les embruns salés de la Manche agitée, qu’elle ira proba­ble­ment retrou­ver à sa retraite.

Un amour fami­lial pour la mer

Pour Haude, la mer est une histoire de famille. D’ori­gine bretonne, elle a vécu une enfance marquée par les récits d’aven­tures de son grand-père, enrôlé dans la marine marchande, et de son oncle, marin dans la Marine natio­nale. « La mer coule dans mon sang, dit-elle. Même si je ne navigue pas moi-même, je profite du litto­ral plusieurs fois par an et je suis très atta­chée au dévoue­ment des béné­voles de la SNSM. Je vois régu­liè­re­ment leurs bateaux qui veillent au large de l’île d’Oues­sant, où se trouve ma maison fami­liale. »

Le don régu­lier, plus besoin d’y penser !

Consciente des ressources impor­tantes consa­crées à l’en­tre­tien de la flotte, au renou­vel­le­ment des équi­pe­ments et à la forma­tion des sauve­teurs, Haude a décidé, il y a deux ans, de soute­nir la SNSM en faisant un don mensuel régu­lier. Elle rappelle : « La SNSM est finan­cée majo­ri­tai­re­ment par les dons des parti­cu­liers. Si les dona­teurs sous­cri­vaient à un don mensuel, il serait plus facile pour l’as­so­cia­tion de défi­nir son budget et d’an­ti­ci­per ses actions. Je ne sors pas en mer, mais ma sœur et mon beau-frère possèdent un petit voilier de 7 mètres. Je suis rassu­rée de savoir que les Sauve­teurs en Mer sont bien équi­pés et veillent sur ma famille en cas de danger. » Haude précise : Mon revenu est stable et régu­lier. Il m’est plus facile d’ai­der l’as­so­cia­tion par un petit don prélevé chaque mois plutôt que par un don ponc­tuel versé une fois dans l’an­née, qui serait finan­ciè­re­ment plus contrai­gnant et que je pour­rais oublier de faire. » Si le prélè­ve­ment auto­ma­tique simpli­fie la gestion des dons pour les dona­teurs, il réduit égale­ment la charge des tâches admi­nis­tra­tives des béné­voles et donne à l’as­so­cia­tion une meilleure visi­bi­lité sur ses ressources. Il reste modi­fiable à tout moment sur simple demande auprès du service des rela­tions dona­teurs.

Haude de Chalendar
Grâce au prélè­ve­ment auto­ma­tique, Haude n’ou­blie pas d’ap­por­ter son soutien © D. R.

Article rédigé par Alexan­dra Cerqueira, diffusé dans le maga­zine Sauve­tage n°159 (1er trimestre 2022).