Programme constructions neuves, futur Pôle national de formation et environnement : retour sur l’Assemblée générale 2024

Près de 250 Sauve­teurs en Mer étaient réunis le 1er juin pour l’As­sem­blée géné­rale de la SNSM. Un moment fort de la vie asso­cia­tive, où les béné­voles ont pu échan­ger sur de nombreux sujets. 

Les bénévoles se sont retrouvés à l'Espace Saint-Martin à Paris © Marianne Cossin

La « famille orange » était en partie réunie à Paris le samedi 1er juin, pour l’As­sem­blée géné­rale de la SNSM. Sur l’es­trade, Emma­nuel de Oliveira a ouvert l’évé­ne­ment en reve­nant sur l’an­née passée. « Notre asso­cia­tion se porte bien, grâce à vous », a souli­gné le président de la SNSM. Moment fort de la vie asso­cia­tive, ce regrou­pe­ment a lieu tous les ans et permet aux membres élec­teurs de se pronon­cer par vote sur les réso­lu­tions qui guide­ront l’an­née à venir. 

Parmi les propo­si­tions faites en 2024 : la construc­tion d’un nouveau bâti­ment pour accueillir le Pôle natio­nal de forma­tion à Saint-Nazaire. Envi­sagé pour la fin de l’an­née 2026 ou le début 2027, ce nouveau lieu répon­dra aux besoins toujours gran­dis­sants de la SNSM. La part de béné­voles issus des métiers de la mer dimi­nue au sein de l’as­so­cia­tion, ce qui néces­site de former les sauve­teurs. 

Nouvelles orien­ta­tions pour le programme construc­tions neuves

L’as­sem­blée géné­rale a aussi été l’oc­ca­sion de faire le point sur le programme construc­tions neuves de la SNSM. Un seul navire de sauve­tage hautu­rier de type 1 (NSH1) est opéra­tion­nel, à la station de l’Her­bau­dière. Des blocages admi­nis­tra­tifs empêchent les autres bateaux construits par le Chan­tier Naval Couach d’être envoyés dans leurs futures stations. 

Sur les autres modèles du programme construc­tions neuves, dont le NSH2 et le NSC1 (navire de sauve­tage côtier de type 1), dont la concep­tion n’est pas termi­née, des alter­na­tives sont envi­sa­gées. « Nous avons accu­mulé énor­mé­ment d’ex­pé­rience grâce au SNS 005 de Saint-Malo, construit par nos équipes l’an­née dernière  », explique Baptiste Fantin, direc­teur tech­nique. Les connais­sances engran­gées lors de ce travail et pendant l’éla­bo­ra­tion des bateaux précé­dents ont permis la mise en place d’un nouveau programme. La SNSM a notam­ment passé commande de plusieurs vedettes de sauve­tage côtier de première classe (VSC1) aux chan­tiers Gatto (Martigues) et Pors-Moro (Pont-L’Abbé). 

Les béné­voles enga­gés en faveur de l’en­vi­ron­ne­ment

Plusieurs sujets internes à l’as­so­cia­tion ont aussi été discu­tés. Notam­ment le déploie­ment d’INO, la nouvelle base de données de la SNSM, extrê­me­ment utile à l’ac­ti­vité des struc­tures locales. Elle concen­trera de nombreuses données, allant de l’ac­ti­vité opéra­tion­nelle aux dons perçus qui permettent aux béné­voles de mener leurs missions à bien.  

La SNSM s’est égale­ment lancée dans une démarche envi­ron­ne­men­tale il y a un an. Un premier bilan a été dressé par Pierre Bichard, inspec­teur de la zone nord-Atlan­tique, qui a présenté les diffé­rentes théma­tiques. Une démarche jugée « respon­sable », par une majo­rité des béné­voles présents. « Chacun se sent concerné dans sa vie person­nelle, mais aussi celle de la station », a souli­gné Marie-Joce­lyne Hervé, tréso­rière de la station de Hendaye, membre d’un groupe de travail. 

Toutes les réso­lu­tions propo­sées ont été votées et approu­vées par l’en­semble des membres élec­teurs présents.