Secourir encore et toujours

Malgré la pandé­mie, vous restez prêts à agir au service du public. Nos inter­ven­tions habi­tuelles sont affec­tées par la situa­tion, mais elles conti­nuent, avec toutes les précau­tions requises. Quelques exemples d’in­ter­ven­tions récentes.

les sauveteurs de l'Ile de Groix le 22 mars 2020

Dimanche 22 mars, la vedette SNS 147 de la station de Groix a aidé le SAMU pour prendre en charge l’éva­cua­tion sani­taire d’un homme de 77 ans présen­tant les symp­tômes du COVID-19. Par mesure de sécu­rité, l’équi­page a été réduit à quatre personnes : un patron infir­mer, deux cano­tiers titu­laires du PSC2 et un méca­ni­cien titu­laire du PSC1. De retour à Groix, l’in­té­rieur et les accès exté­rieurs de la vedette ont été désin­fec­tés.

Lundi 23 mars, un peu après 16 h, la SNS 142 La Teignouse a été déclen­chée par le SAMU du Morbi­han pour une évacua­tion sani­taire sur l’île d’Hoë­dic. Une équipe médi­cale accom­pa­gnait les sauve­teurs à bord du canot de sauve­tage, escorté par une vedette de la gendar­me­rie. La patiente, une femme de 46 ans, souf­frait d’une patho­lo­gie sans lien avec le COVID-19. Toute­fois, l’équi­page a respecté stric­te­ment les mesures de précau­tions en portant des masques et en conser­vant des distances de sécu­rité.

Rappel des règles en cas de trans­port d’un patient suspect ou atteint du COVID-19 :

  • Si la SNSM est solli­ci­tée, son action se limi­tera à ache­mi­ner les équipes d’in­ter­ven­tion. Le trans­port de la victime sera assuré par les moyens de l’État. Dans le cas où ces moyens ne sont pas dispo­nibles et dans un contexte d’ur­gence vitale de la victime, la SNSM peut être réqui­si­tion­née pour trans­por­ter cette victime, qui sera médi­ca­li­sée par un SMUR. Il faudra alors se placer stric­te­ment dans le proces­sus Samu de Coor­di­na­tion Médi­cale Mari­time (Assis­tance Médi­cale en Mer) ou SAMU (île) : les person­nels médi­caux se char­ge­ront d’équi­per les sauve­teurs béné­voles (masques, gants, aide à l’ha­billage et au désha­billa­ge…) car la SNSM n’a pas reçu d’équi­pe­ment de l’État et n’en rece­vra pas direc­te­ment à court terme.
  • L’équi­page sera limité au mini­mum pour assu­rer la mission, sur la base du volon­ta­riat de chacun.
  • La désin­fec­tion de l’em­bar­ca­tion est indis­pen­sable à la fin de la mission. Les béné­voles devront s’ap­puyer sur les conseils de l’équipe médi­cale ou d’un profes­sion­nel de santé qui en sera respon­sable. Un proto­cole de nettoyage et désin­fec­tion a été diffusé aux respon­sables des struc­tures locales.