Conseil d’administration du 19 mars 2021

Ce compte-rendu d’in­for­ma­tion ne présente aucun carac­tère offi­ciel – seul le procès-verbal fait foi.

Compte-rendu succinct du CA du 19 mars.

1 – Rapport défi­ni­tif de la Cour des comptes sur la SNSM

La Cour des comptes nous a adressé son rapport défi­ni­tif, après un contrôle ayant occupé les neuf premiers mois de 2020 et portant sur la période 2013–2019. Ce rapport est malheu­reu­se­ment non public, ce qui nous inter­dit – sous peine de pour­suites pénales – de vous le commu­niquer. Toute­fois, il ne relève aucune faute ni aucune défaillance majeure dans notre asso­cia­tion. Il fait état d’une fragi­lité juri­dique, nos textes fonda­men­taux (statuts, RI…) étant deve­nus obso­lètes. Il nous encou­rage à pour­suivre les progrès en matière de gestion effec­tués ces dernières années, et nous demande de mieux forma­li­ser nos actes admi­nis­tra­tifs et de gestion de nos ressources humaines, sala­riées comme béné­voles.

2 – Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion a approuvé le projet de statuts révi­sés pour notre asso­cia­tion

Le projet de statuts révi­sés, s’ins­cri­vant dans le cadre de la démarche CAP 2030, a repris les prin­ci­pales attentes expri­mées par les béné­voles en 2019, ainsi que les remarques de la Cour des comptes formu­lées en 2020 portant notam­ment sur notre fragi­lité juri­dique actuelle.

Les prin­ci­pales modi­fi­ca­tions appor­tées à nos statuts actuels portent sur la redé­fi­ni­tion de notre objet social (art. 1), l’in­tro­duc­tion d’une démo­cra­tie géné­rale au sein de l’as­so­cia­tion (art. 3), et la recom­po­si­tion de notre conseil d’ad­mi­nis­tra­tion (art. 7). La rédac­tion de ces statuts est très contrainte, car ils doivent respec­ter au plus près les statuts-types des asso­cia­tions recon­nues d’uti­lité publique, édic­tés par le conseil d’État. Nos statuts doivent en effet être approu­vés par le conseil d’État et par le minis­tère de l’In­té­rieur pour pouvoir entrer en vigueur.

Ayant été approu­vés par le CA, ils seront présen­tés à l’As­sem­blée Géné­rale et soumis au vote.

3 – Le comité de la charte du don en confiance

Ce comité, en fait une asso­cia­tion loi 1901, a été déve­loppé après le scan­dale de l’As­so­cia­tion pour la Recherche sur le Cancer (ARC) et les détour­ne­ments de fonds par son président Jacques Croze­ma­rie en 2000. Le comité nous audite, nous contrôle et délivre un agré­ment tri-annuel certi­fiant que nous respec­tons la charte du don en confiance et que nous dépen­sons en confor­mité avec notre mission sociale. Il se traduit par une pastille « Don en confiance » que vous retrou­vez sur nos docu­ments d’ap­pel à la collecte.

Nous avons inter­rogé le CA sur l’op­por­tu­nité de pour­suivre notre adhé­sion à ce comité, en raison du coût annuel supporté (13 K€), de sa moindre utilité vingt ans après le scan­dale de l’ARC et du statut parti­cu­lier de la SNSM qui accom­plit une mission au service du public pour le compte de l’État. La SNSM nous semble suffi­sam­ment contrô­lée, que ce soit par l’État lui-même, avec des comi­tés de suivi annuels, par la Cour des comptes ou chaque année par les commis­saires aux comptes. D’autres grandes asso­cia­tions, comme Méde­cins Sans Fron­tières, n’en font pas partie sans que cela n’ait jamais eu d’in­ci­dence sur leurs collectes de fonds. Certains de nos dona­teurs pour­raient toute­fois être sensibles à ce label.

Après débats, le CA a voté la cessa­tion d’adhé­sion de la SNSM au comité de la charte du don en confiance. 

4 – Désordres sur les V1 NG et les CTT NG

Des défauts de concep­tion et de construc­tion ont été décou­verts sur les coques des V1 NG et des CTT NG, entraî­nant des fragi­li­tés struc­tu­relles. Ces défauts ne mettent toute­fois pas les sauve­teurs en risque. Une commu­ni­ca­tion parti­cu­lière sur ce sujet tech­nique vous sera adres­sée.