Dominique Mahé, président de la MAIF, la prévention avant tout !

Le 11 juin 2016, Domi­nique Mahé, Président de la MAIF, a parti­cipé à la béné­dic­tion du nouveau semi-rigide de la station de Saint-Suliac, dont il est le parrain et que la mutuelle d’as­su­rance a inté­gra­le­ment financé. Cette subven­tion d’un moyen d’in­ter­ven­tion vient s’ins­crire dans le parte­na­riat solide et exigeant qui lie la SNSM à la MAIF depuis de longues années. Parfaite illus­tra­tion que deux struc­tures, a priori diffé­rentes, en l’oc­cur­rence un assu­reur et une asso­cia­tion, peuvent avoir des affi­ni­tés. La MAIF assure en amont et indem­nise en aval. Au milieu, la SNSM inter­vient pour sauver.

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La bénédiction du nouveau semi-rigide de la station de Saint-Suliac, en présence de Dominique Mahé, Président de la MAIF (3e à partir de la gauche), d'André Le Berre, vice-président de la SNSM (4e à partir de la gauche) et de l'ensemble des bénévoles de la station. ©DR

Sauve­tage : Pourquoi ce mécé­nat de longue date, en soutien aux missions de la SNSM ?

Domi­nique Mahé : Notre mutuelle d’as­su­rance, qui assure notam­ment la navi­ga­tion de plai­sance, a toujours été très sensible et proche des valeurs défen­dues par la SNSM sur les champs de l’édu­ca­tion et de la préven­tion. Aussi, elle l’ac­com­pagne depuis plus de 25 ans, en tant que mécène, dans ses projets de déve­lop­pe­ment de sa flotte, de ses centres de forma­tion et dans la réali­sa­tion de supports péda­go­giques à desti­na­tion des jeunes et des ensei­gnants.

Le parte­na­riat entre la MAIF et la SNSM a ainsi permis de favo­ri­ser la mise à niveau des centres de forma­tion SNSM, la construc­tion ou la refonte de bateaux de sauve­tage, la mise en place d’ac­tions péda­go­giques en direc­tion des scolaires, la fabri­ca­tion de brace­lets d’iden­ti­fi­ca­tion, la mise en place d’ac­tions de rela­tions publiques, du type béné­dic­tion de bateau comme à Saint-Suliac récem­ment.

Sauve­tage : Quelles actions péda­go­giques menez-vous auprès du jeune public et des ensei­gnants ?

D.M. : Toujours dans une logique de préven­tion, ce parte­na­riat comprend la mise en place d’ac­tions d’in­for­ma­tion et de sensi­bi­li­sa­tion aux risques liés à l’en­vi­ron­ne­ment mari­time. En 2012, la SNSM et la MAIF ont lancé le site inter­net Graines de Sauve­teurs, www.grai­nes­de­sau­ve­teurs.com. Ce site, entiè­re­ment dédié à la préven­tion des risques et dangers liés à la pratique des diffé­rentes acti­vi­tés nautiques, s’adresse prio­ri­tai­re­ment aux jeunes enfants, aux adoles­cents et aux ensei­gnants. Il s’agit d’un outil de décou­verte, de sensi­bi­li­sa­tion et d’ex­pres­sion, par la diffu­sion de conseils sur la préven­tion et la sécu­rité en mer, d’ou­tils ludiques (quiz inter­ac­tif, jeu de rôle, vidéos, etc.) et des supports péda­go­giques à desti­na­tion des ensei­gnants.

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Léo et Léa, mascottes du site www.grai­nes­de­sau­ve­teurs.com

Parce que la MAIF fait de la Préven­tion sa prio­rité, elle soutient égale­ment l’opé­ra­tion « brace­lets d’iden­ti­fi­ca­tion » utili­sés sur la plage et desti­nés à être fixés aux poignets des jeunes enfants, sur lesquels sont portés un nom et un numéro de télé­phone ou une adresse.

Sauve­tage : Comment valo­ri­sez-vous ce parte­na­riat auprès de vos socié­taires ?


D.M. : Depuis quelques années, la SNSM déve­loppe forte­ment la collecte de ressources privées pour faire face aux enjeux liés à la forma­tion des sauve­teurs et à la préven­tion, ainsi qu’à l’ef­fi­ca­cité de son dispo­si­tif de sauve­tage.

Dans ce cadre, la MAIF relaye les actions de sensi­bi­li­sa­tion de la SNSM auprès de ses socié­taires déten­teurs du Contrat Nautis, afin de les infor­mer sur ses missions et  d’in­ci­ter ce public, direc­te­ment inté­ressé par l’ac­tion des Sauve­teurs en Mer, à accom­pa­gner et soute­nir le fonc­tion­ne­ment de l’as­so­cia­tion.

Nos socié­taires démontrent qu’ils sont soli­daires du travail mené par la SNSM car chaque année ils sont plusieurs centaines à se mobi­li­ser en lui faisant parve­nir un don.

Nous les remer­cions vive­ment.

Inter­view parue dans Sauve­tage n° 137 3ème trimestre 2016