Les Sauveteurs en Mer veillent sur vos vacances

Avec les vacances et les fortes chaleurs esti­vales du mois de juillet, les Français sont tentés de se baigner partout, même dans les zones dange­reuses augmen­tant ainsi le risque de noyades. Comme l’an passé, l’ac­ti­vité opéra­tion­nelle des nageurs sauve­teurs SNSM est en hausse en juillet, tant sur les inter­ven­tions de personnes soignées et secou­rues que sur la recherche d’en­fants égarés aux abords des plages. Les Sauve­teurs en Mer appellent donc à la vigi­lance pour profi­ter de l’été en toute sécu­rité.

Depuis le début de l’été, pas moins de 4 000 sauve­teurs embarqués béné­voles et 1 400 nageurs sauve­teurs en charge de la surveillance des plages sont déployés par la SNSM pour veiller à la sécu­rité des vacan­ciers, en mer et sur les plages. La SNSM assure ainsi plus de 50 % des inter­ven­tions de sauve­tage au large des côtes françaises et veille sur 1/3 des plages surveillées.

Les sauve­teurs embarqués opèrent à partir de 214 stations de sauve­tage sur les côtes métro­po­li­taines et d’Outre-mer.
Tota­le­ment béné­voles, ils inter­viennent toute l’an­née, 24H/24. Ils sortent sur alerte des CROSS – Centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage, et appa­reillent en moins de 20 minutes.

Le sauve­tage de toute personne en danger en mer est gratuit, l’as­sis­tance aux biens donne lieu à un rembour­se­ment couvrant en partie les frais enga­gés par les sauve­teurs.

 sauvetage-nuit-snsm-bandol-photo-pierre-paoli
Photo : Pierre Paoli



Paral­lè­le­ment, 1/3 tiers des plages françaises sont surveillées pendant toute la période esti­vale par les nageurs sauve­teurs SNSM. Ils reçoivent une forma­tion de 300 heures sanc­tion­née par 6 diplômes avant d’être opéra­tion­nels.

Une fois diplô­més, ils sont mis à la dispo­si­tion des maires, respon­sables de la sécu­rité en mer dans la bande des 300 mètres.
Ils inter­viennent pour secou­rir toute personne en danger en mer et sur le litto­ral ainsi que pour sensi­bi­li­ser le public à une approche respon­sable de la mer et des loisirs nautiques.

Les numé­ros d’alerte à connaître abso­lu­ment

196 : ll permet de joindre direc­te­ment les CROSS au moyen d’un télé­phone.

Canal 16 : lorsque l’on est à bord d’un bateau et que l’on dispose d’une VHF.

Numéro d'urgence en mer : 196 par téléphone ou canal 16 par VHF


Pour pour­suivre l’été en toute sécu­rité, les Sauve­teurs en Mer appellent à la vigi­lance en mer et sur les plages : nombreux sont les vacan­ciers qui sous-estiment les risques de la mer. Que vous soyez un navi­ga­teur chevronné, un pratiquant de kite­surf ou une famille qui profite de la plage, les Sauve­teurs en Mer vous conseillent de vous rensei­gner avant de prendre la mer.

Retrou­vez tous les conseils liés à la baignade, à la navi­ga­tion et aux loisirs nautiques sur notre site inter­net !

 

Partez équipé de DIAL, le nouveau brace­let d’alerte et de loca­li­sa­tion conçu par la SNSM

La SNSM a mis au point ce dispo­si­tif pour réduire signi­fi­ca­ti­ve­ment les temps de recherche en mer et permettre aux millions de pratiquants d’ac­ti­vi­tés nautiques – et plus large­ment de loisirs de plein air – de pouvoir aler­ter les secours et d’être loca­lisé en temps réel.

DIAL permet égale­ment aux familles d’as­su­rer la sécu­rité des enfants sur les plages. Ce dispo­si­tif est égale­ment destiné aux clubs et loueurs d’équi­pe­ments de loisirs nautiques pour un meilleur suivi de leur flotte et pour assis­ter leurs clients en diffi­culté.

DIAL a été conçu avec la start-up Ido-data et créé par le célèbre desi­gner Philippe Starck qui en a géné­reu­se­ment cédé ses droits à la SNSM.

La SNSM ne commer­­­­­­cia­­­­­­lise plus de DIAL, qui a remporté un grand succès de 2019 à 2023 et dont les stocks sont épui­­­­­­sés. Le contexte inter­­­­­­­­­­­na­­­­­­tio­­­­­­nal ne permet pas de relan­­­­­­cer la produc­­­­­­tion de ce dispo­­­­­­si­­­­­­tif. Cepen­­­­­­dant, cette déci­­­­­­sion n’a aucun impact sur l’uti­­­­­­li­­­­­­sa­­­­­­tion et le bon fonc­­­­­­tion­­­­­­ne­­­­­­ment de votre DIAL si vous en avez acheté un.

Pensez à équi­per vos enfants de brace­lets de plage

Afin de sensi­bi­li­ser les familles à une plus grande surveillance des enfants sur les plages, les Sauve­teurs en Mer diffusent gratui­te­ment depuis plus de 30 ans, des brace­lets d’iden­ti­fi­ca­tion pendant la période esti­vale.

Ils sont accom­pa­gnés de conseils pour la baignade, l’uti­li­sa­tion des engins de plage et la recherche des enfants perdus.

En 2018, les Sauve­teurs en Mer ont retrouvé près de 1500 enfants égarés sur les plages.

Les brace­lets sont mis à dispo­si­tion par les sauve­teurs en mer dans les postes de secours.

bracelets-de-plage-enfants-photo-r-demaret

À propos de la SNSM

La Société natio­nale de sauve­tage en mer (SNSM) est une asso­cia­tion à but non lucra­tif, recon­nue d’uti­lité publique et Grande cause natio­nale 2017. Elle a pour mission le sauve­tage en mer et la surveillance des plages.

Elle s’ap­puie sur plus 8 000 béné­voles qui œvvrent à partir de 214 stations de sauve­tage sur tout le terri­toire français (métro­pole et outre-mer) et de 32 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion. Elle est finan­cée à 80 % par des ressources privées, essen­tiel­le­ment issues de la géné­ro­sité du public et des entre­prises.

En 2018, les Sauve­teurs en Mer ont porté secours à plus de 35 000 personnes en mer et sur le litto­ral.