Quentin, 19 ans, en poste à Saint-Valery-en Caux

Quen­tin est étudiant en 2ème année de DUT Hygiène Sécu­rité Envi­ron­ne­ment (HSE) au Havre et il est l’un des gagnants du grand concours photo « Sauve­teurs en Action » 2014. Cet amateur de voile et de plon­gée joue égale­ment du Carillon, instru­ment local du Nord, dont il est origi­naire.

Rencontre avec un tout jeune Nageur Sauve­teur :

  • Depuis quand êtes-vous Nageur Sauve­teur ?

J’ai inté­gré la SNSM en septembre 2013 pour commen­cer ma forma­tion.

  • Comment avez-vous entendu parler de la forma­tion de Nageur Sauve­teur ?

J’ai passé mon BNSSA dans une struc­ture « civile » chez moi, dans le Nord, et c’est pendant cette forma­tion que j’ai eu envie d’uti­li­ser mon BNSSA pour surveiller des plages.

Pour cela, j’ai choisi la SNSM l’an­née suivante  car c’est une orga­ni­sa­tion natio­nale dont on enten­dait souvent parler.

  • Pouvez-vous nous résu­mer le dérou­le­ment de votre forma­tion ?

J’ai suivi ma forma­tion au CFI du Havre. En paral­lèle des diplômes néces­saires (permis bateau, PSE1/2, etc.) prépa­rés tout au long de l’an­née, se déroulent les entraî­ne­ments : deux par semaine en piscine, une séance de renfor­ce­ment muscu­laire, ainsi qu’une sortie mer par semaine en moyenne. Ce fonc­tion­ne­ment permet de rapi­de­ment rentrer dans le « vif du sujet » et d’être préparé à diffé­rentes condi­tions, aux diverses tech­niques de sauve­tage, etc.

  • Pourquoi avoir choisi de deve­nir Nageur Sauve­teur ?

J’ai choisi de deve­nir Nageur Sauve­teur prin­ci­pa­le­ment pour être au service des autres durant l’été.

De plus, c’est une acti­vité qui permet la pratique du sport (que ce soit dans l’eau et hors de l’eau), et comme je suis attiré par la mer, cette fonc­tion me permet de mêler l’utile à l’agréable.

  • Quelles diffé­rences vous ont frappé entre l’en­traî­ne­ment et la pratique ?

Lorsque nous sommes en plage, nous avons des respon­sa­bi­li­tés, nous sommes en quelque sorte les « réfé­rents de la plage », ce dont nous n’avons pas forcé­ment conscience (du moins pas autant) pendant l’en­traî­ne­ment.

La majeure partie du temps en entraî­ne­ment est consa­crée à la pratique du sauve­tage, alors qu’en poste celui-ci est excep­tion­nel : la préven­tion ainsi que l’ob­ser­va­tion prennent plus d’im­por­tance.

  • Avez-vous le senti­ment que votre forma­tion vous a bien préparé ? Que chan­ge­riez-vous ?

Quand je suis arrivé en saison j’avais une légère appré­hen­sion du fait de ces nouvelles respon­sa­bi­li­tés mais je me suis néan­moins senti bien préparé à toutes les situa­tions possibles.

  • Quelles sont les quali­tés requises pour être un bon Nageur Sauve­teur ?

Selon moi un Nageur Sauve­teur doit être patient, sociable (que ce soit avec les autres membres du poste ou bien avec les autres acteurs de la vie locale / les esti­vants), et rigou­reux.

  • Qu’avez-vous appris en étant Nageur Sauve­teur ?

Les deux mois en poste m’ont permis d’en apprendre un peu plus sur la vie en commu­nauté avec l’en­semble du poste.

  • Êtes-vous égale­ment Sauve­teur Embarqué ou pensez-vous le deve­nir ?

Du fait de mon manque de dispo­ni­bi­lité, je ne peux pas tenter de deve­nir Sauve­teur Embarqué, mais selon mon futur métier (loca­li­sa­tion géogra­phique, dispo­ni­bi­li­tés), c’est une acti­vité qui m’in­té­res­se­rait forte­ment !

  • Quel est votre plus beau souve­nir ?

La bonne ambiance en poste !

  • Quel a été votre moment le plus diffi­cile ?

Je n’ai pas eu de moment vrai­ment « diffi­cile » cet été.