Attention à l’utilisation abusive des fusées de détresse lors des fêtes de fin d’année

À l’ap­proche des fêtes de fin d’an­née, il peut être tentant d’uti­li­ser des fusées de détresse en guise de feux d’ar­ti­fice, mais les Sauve­teurs en Mer insistent sur le fait que celles-ci ne doivent être utili­sées qu’en cas de détresse en mer et non dans un but festif.

Toute autre utili­sa­tion est pros­crite car elle engendre le déclen­che­ment des secours inuti­le­ment.

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© Jacob Muller

À titre d’exemple, le 25 décembre dernier, les sauve­teurs béné­voles de la station de Saint-Martin aux Antilles, ont été déclen­chés après que des tirs de fusées de détresse aient été aperçus au large de la baie de Grand-Case. Cinq équi­piers ont été mobi­li­sés pour la recherche d’un éven­tuel marin en diffi­culté. Rien ni personne ne sera trouvé, et la piste d’une fausse alerte est privi­lé­giée, les requé­rants ayant utili­sés des feux de détresse en guise de feux d’ar­ti­fice. Plus de peur que de mal, mais un déclen­che­ment inutile des secours, et une fête de Noël inter­rom­pue pour les sauve­teurs de Saint-Martin.

Il convient de rappe­ler, confor­mé­ment à l’ar­ticle 322–14 du Code pénal, que : « le fait de commu­niquer ou de divul­guer une fausse infor­ma­tion dans le but de faire croire qu’une destruc­tion, une dégra­da­tion ou une dété­rio­ra­tion dange­reuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’em­pri­son­ne­ment et de 30 000 € d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de commu­niquer ou de divul­guer une fausse infor­ma­tion faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’in­ter­ven­tion inutile des secours. »


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