Toute autre utilisation est proscrite car elle engendre le déclenchement des secours inutilement.
À titre d’exemple, le 25 décembre dernier, les sauveteurs bénévoles de la station de Saint-Martin aux Antilles, ont été déclenchés après que des tirs de fusées de détresse aient été aperçus au large de la baie de Grand-Case. Cinq équipiers ont été mobilisés pour la recherche d’un éventuel marin en difficulté. Rien ni personne ne sera trouvé, et la piste d’une fausse alerte est privilégiée, les requérants ayant utilisés des feux de détresse en guise de feux d’artifice. Plus de peur que de mal, mais un déclenchement inutile des secours, et une fête de Noël interrompue pour les sauveteurs de Saint-Martin.
Il convient de rappeler, conformément à l’article 322–14 du Code pénal, que : « le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours. »
APPEL AUX DONS
La SNSM en profite pour rappeler que ses sauveteurs sont bénévoles et que leur existence repose en grande partie sur la générosité du public : 72 % du budget de la SNSM provient de ressources privées.
En effet, si le sauvetage de la vie humaine en France est gratuit, la flotte, la formation des sauveteurs bénévoles, leurs équipements et leurs matériels de sauvetage représentent un coût non négligeable.
Le soutien du grand public est donc indispensable pour que les sauveteurs poursuivent leurs missions en toute sécurité de la plage au large toute l’année 24 h / 24.