Aurélien, 24 ans, en poste à la Croix-Valmer

Auré­lien Perro­teau, 24 ans, est l’un des gagnants de notre grand concours Sauve­teurs en Action 2014. Ce psycho­mo­tri­cien, fraî­che­ment diplômé, a rejoint la SNSM il y a plusieurs années déjà et se montre toujours aussi impliqué. L’été dernier il était en poste sur la Plage de Gigaro à la Croix-Valmer.

Rencontre avec un Sauve­teur atten­tif et motivé :

  • Depuis quand êtes-vous Nageur Sauve­teur ?

J’ai été formé lors de l’an­née 2010–2011 et je suis en plage depuis l’été 2011.

  • Comment avez-vous entendu parler de la forma­tion de Nageur Sauve­teur ?

En voyant les sauve­teurs sur les plages et en prenant contact avec le centre de forma­tion le plus proche de chez moi (le CFI PIF à Sèvres).

  • Pouvez-vous nous racon­ter un peu le dérou­le­ment de votre forma­tion ?

Il s’agit d’une forma­tion exigeante, puisque notre condi­tion physique doit nous permettre d’être aptes à inter­ve­nir effi­ca­ce­ment en poste. Elle demande égale­ment un réel enga­ge­ment du fait des nombreux exer­cices et cours prépa­ra­toires aux diffé­rents diplômes à obte­nir : le permis bateau et le CRR pour la partie navi­ga­tion, le PSE1 et le PSE2 pour le secou­risme, et le BNSSA pour le sauve­tage.

En plus de ces diplômes, un stage amari­nage orga­nisé par chaque centre permet d’éva­luer la bonne condi­tion et les capa­ci­tés de chaque sauve­teur avant d’être affecté en plage.

  • Pourquoi avoir choisi de deve­nir Nageur Sauve­teur ?

L’en­vie de me rendre utile, le goût de l’ac­tion et le plai­sir de travailler les pieds dans l’eau, au contact des vacan­ciers, tout en restant vigi­lant et à l’af­fût.

  • Qu’est-ce qui vous a le plus frappé en passant de l’en­traî­ne­ment à la pratique ?

 Fina­le­ment peu de choses, la forma­tion est complète et nous permet d’in­ter­ve­nir dans tous types de situa­tions, même s’il faut parfois savoir faire preuve de bon sens et adap­ter la théo­rie à la pratique.

  • Avez-vous le senti­ment que votre forma­tion vous a bien préparé ?

Si la forma­tion est rigou­reuse, c’est avant tout l’ex­pé­rience des saisons qui forge chaque sauve­teur. En résumé on en apprend toujours et la forma­tion ne s’ar­rête jamais.

  • Quelles sont les quali­tés à avoir pour être un bon Nageur Sauve­teur ?

Une bonne dose de savoir-faire d’abord. Et puis il faut être dyna­mique, vigi­lant, rigou­reux, à l’écoute et dispo­nible. Ca fait déjà pas mal !

  • Qu’avez-vous appris en étant Nageur Sauve­teur ?

C’est une expé­rience de vie enri­chis­sante sur le plan profes­sion­nel et person­nel. Si la plupart d’entre nous sont étudiants, cette expé­rience nous apprend à avoir la tête sur les épaules et nos diplômes sont un réel plus sur nos curri­cu­lum vitae une fois arri­vés dans le monde du travail.

  • Êtes-vous égale­ment Sauve­teur Embarqué ou pensez-vous le deve­nir ?

J’ai­me­rais le deve­nir si j’ai un jour la chance d’ha­bi­ter à proxi­mité d’une station de sauve­tage.

  • Quel est votre plus beau souve­nir ?

Les sourires et les remer­cie­ments des gens que l’on peut assis­ter, et toutes les rencontres de Nageurs Sauve­teurs que j’ai pu faire. Je pense aussi à un entraî­ne­ment de nuit avec la vedette SNSM de Cava­laire et le Dauphin de la Marine de Hyères. C’est trop diffi­cile de n’en choi­sir qu’un seul !

  • Quel a été votre moment le plus diffi­cile ?

Le senti­ment d’im­puis­sance suite à un décès par arrêt cardiaque en poste.

 

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