Comment se délimite une zone de baignade surveillée ?

On ne se baigne pas n’im­porte où. Pour profi­ter de la mer et des plans d’eau douce en toute sécu­rité, il est essen­tiel de respec­ter les zones de baignade surveillées et sécu­ri­sées par des sauve­teurs profes­sion­nels.

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Un nageur sauveteur de la SNSM en surveillance de plage à Bandol © Pierre Paoli

Les zones de baignades surveillées 

Paddle, kite surf, kayak, jet ski, voiliers, ski nautique… Les lacs, plans d’eau arti­fi­ciels, aména­ge­ments nautiques urbains ou plages côtières sont les lieux de nombreuses acti­vi­tés, avec lesquelles celles et ceux qui dési­rent se baigner ou nager doivent coha­bi­ter. 

Pour en profi­ter sans risque, ces zones de baignade sont ratta­chées à un poste de secours et de son person­nel quali­fié, comme les nageurs-sauve­teurs de la SNSM. Elles sont maté­ria­li­sées côté terre en largeur, et côté mer vers le large.  

Côté terre 

Sur la plage, face à la mer ou au plan d’eau, la largeur des zones de baignade est déli­mi­tée par des panneaux blancs sur lesquels est indiqué “limite de baignade surveillée” en bleu foncé. Une flèche précise le côté de la zone surveillée. Selon le lieu, vous pour­rez égale­ment trou­ver des piquets équi­pés d’un drapeau rouge et jaune et / ou des fanions suppor­tés par des flot­teurs.

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Côté mer 

Côté mer, face à la plage, les zones de baignade sont déli­mi­tées au large par de grosses bouées jaunes et rondes, situées à 300 m de la plage. 

Nager au-delà de ces bouées présente de nombreux risques, notam­ment celui de traver­ser des couloirs réser­vés aux autres acti­vi­tés. Les nageurs et nageuses étant peu visibles à la surface de l’eau, ils risquent d’être heurté.e.s par une planche à voile, un kite surf ou blessé.e.s par l’hé­lice d’un moteur de bateau. Certains endroits présentent égale­ment des dangers tels que des épaves, des rochers ou des courants : ils sont signa­lés par des panneaux indiquant le type de danger. 

Ainsi, si vous souhai­tez aller d’une zone de baignade à une autre, passez par la plage et marchez jusqu’à celle-ci. Quoi que vous fassiez, respec­tez bien les zones réser­vées à l’ac­ti­vité pratiquée. 

Le poste de secours 

Géné­ra­le­ment situé au centre de la zone déli­mi­tée, le poste de secours est le lieu à partir duquel les nageurs sauve­teurs de la SNSM surveillent la plage et la baignade. Il sert égale­ment de stockage du maté­riel de secours, de point d’ac­cueil pour les victimes d’in­ci­dents (inso­la­tion, piqûres des méduses, de vive, malaise, etc.) et de point de commu­ni­ca­tion avec les autres services et person­nels de secours (Samu, pompiers, etc.).

Il a enfin pour voca­tion d’in­for­mer le public. Vous y trou­ve­rez un panneau indiquant les diffé­rentes acti­vi­tés auto­ri­sées sur la plage et dans l’eau.

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Le poste de secours SNSM de Saint-Aubin-sur-Mer © Marianne Cossin

Signa­li­sa­tion des drapeaux 

Même si vous vous baignez dans une zone déli­mi­tée et auto­ri­sée, vous devez cepen­dant respec­ter la signa­li­sa­tion des drapeaux :  

  • Drapeau vert : la baignade est surveillée et ne présente pas de danger parti­cu­lier 
  • Drapeau jaune : la baignade est surveillée mais dange­reuse 
  • Drapeau rouge : la baignade est inter­dite. 

Le drapeau doit être hissé en haut du mât. S’il est baissé, un sauve­teur est en cours d’in­ter­ven­tion (sauve­tage en mer par exemple) et la baignade n’est plus surveillée.  

Il en va de même si aucune flamme n’est hissée sur le mât : le poste de secours n’est alors pas ouvert et il n’y a pas de sauve­teur pour assu­rer la sécu­rité des baigneurs. 

En leur absence, la baignade se fait à vos risques et périls.