En formation avec les futurs équipiers de pont

Nous avons passé trois jours à La Forêt-Foues­nant (Finis­tère) avec les douze parti­ci­pants d’une forma­tion « équi­pier de pont » – le module de forma­tion initial proposé à un nouveau béné­vole – où ils ont acquis les fonde­ments de la navi­ga­tion sur un bateau de la SNSM. Décou­vrez ce qui vous attend si vous déci­dez de rejoindre les rangs des Sauve­teurs en Mer.

Deux sauveteurs de la SNSM casqués de face souriant
Juliette apprend à amarrer le bateau © Nicolas Sivan

Le sauve­tage en mer ne s’im­pro­vise pas, il s’ap­prend. Dès les prémices des socié­tés de sauve­tage au XIXe siècle, leurs membres accor­daient une grande impor­tance à l’en­traî­ne­ment et à la trans­mis­sion du savoir. Aujour­d’hui, le compa­gnon­nage et les exer­cices effec­tués dans les stations occupent toujours une place primor­diale dans la forma­tion des Sauve­teurs en Mer.

En complé­ment, la SNSM struc­ture les parcours d’ap­pren­tis­sage des béné­voles grâce à des forma­tions ciblées. Des sessions de quelques jours, où, enca­drés par les neuf cent cinquante forma­teurs de l’as­so­cia­tion, ils apprennent les bases de chaque fonc­tion : patron d’em­bar­ca­tion, nageur de bord, radio navi­ga­teur

Des rafales à plus de 110 km/h déferlent sur les côtes du Finis­tère ce vendredi 31 mars 2023. L’océan, déchaîné, n’est plus qu’un champ de bataille d’un bleu intense, traversé de moutons blancs. Des nuages noirs effi­lés glissent vers la baie de La Forêt, au sud-est de Quim­per. Au fond, blotti dans les arbres, Port-la-Forêt est rela­ti­ve­ment épar­gné par la tempête Mathis, qui se contente de faire siffler les haubans des centaines de voiliers amar­rés aux pontons.

À l’abri dans un bâti­ment moderne installé le long du quai, une ving­taine de Sauve­teurs en Mer sont réunis pour un stage équi­pier de pont. « Pendant ces trois jours, nous allons vous trans­mettre les bases de connais­sances pour navi­guer sur une embar­ca­tion de sauve­tage », annonce d’em­blée Laurent Deva­vry, l’un des quatre forma­teurs. Debout devant un tableau, l’im­po­sant sauve­teur au bouc fourni fait face à douze stagiaires instal­lés en demi-cercle.

Il y a David, 50 ans, crâne rasé, qui travaille dans un chan­tier de construc­tion local après avoir été marin pêcheur. Romain, la tren­taine, qui a quitté la région pari­sienne pour s’ins­tal­ler en Bretagne avec sa famille. Il a connu la SNSM en passant son permis bateau. Ou encore Brigitte, jeune retrai­tée aux cheveux courts et blancs, qui a eu «  envie de donner un coup de main ».

Certains ont rejoint l’as­so­cia­tion voici de nombreuses années. D’autres viennent de s’en­rô­ler. Tous ont jugé utile de prendre trois jours pour révi­ser les bases communes aux sauve­teurs embarqués de la SNSM, qui inter­viennent en mer à partir d’em­bar­ca­tions. « Cette forma­tion est un complé­ment au compa­gnon­nage effec­tué dans vos stations, où d’autres sauve­teurs vous trans­mettent leur savoir », pour­suit Laurent Deva­vry, avant d’en­ta­mer une présen­ta­tion sur la chaîne du sauve­tage en mer en France.

Quelques stagiaires prennent des notes. Tous écoutent reli­gieu­se­ment. De temps à autre, quelqu’un toque à la porte de la salle. Les béné­voles qui vont pilo­ter les embar­ca­tions, jouer les victimes ou simple­ment enca­drer les stagiaires arrivent au compte-gouttes. Certains ont pris la mer à bord d’une vedette ou d’un semi-rigide depuis une station voisine.

Quel est l’équi­pe­ment d’un sauve­teur à bord d’un bateau ?

La première salve de cours termi­née, les forma­teurs s’ap­prochent de plusieurs portants à vête­ments. L’équi­pe­ment des stagiaires y est suspendu, prêt à l’em­ploi. Chacun dispose de deux pano­plies : une tenue de mer, géné­ra­le­ment portée sur les vedettes et les canots, et une combi­nai­son dite sèche, hermé­tique, utili­sée sur les semi-rigides, pour rester au sec même en tombant à la mer.

Quen­tin Le Person­nic, l’un des forma­teurs, a revêtu une tenue de mer. « On doit s’équi­per de ces combi­nai­sons orange pour deux raisons : être visibles et se proté­ger, précise-t-il. Notam­ment du froid, qui est l’en­nemi numéro un en mer. » Couteau, lampe flash, longe de sécu­rité… Il passe en revue chaque détail. Un long souffle reten­tit. Le sauve­teur aux yeux bleus perçants a déclen­ché son gilet de sauve­tage, qui se gonfle en quelques secondes. L’ap­pren­tis­sage par l’exemple.

Quantin Le Personnic
Non, Quen­tin Le Person­nic n’a pas déclen­ché son gilet de sauve­tage par erreur. Le soutien local de forma­tion est en pleine démons­tra­tion.

Au tour des stagiaires de s’équi­per. Chacun s’agite pour trou­ver des bottes à sa taille, aider un cama­rade à fermer sa combi­nai­son étanche, enfi­ler son gilet de sauve­tage. La grande salle, aux allures de cabine de bateau avec ses murs lambris­sés et ses lampes en laiton, se trans­forme en vestiaire géant.

Le groupe descend vers les quatre embar­ca­tions utili­sées pendant le stage. Place à la pratique ? Pas tout à fait. Les forma­teurs passent en revue les équi­pe­ments de protec­tion qui se trouvent à bord. Laurent insiste sur le système de lutte contre le feu. « Je n’ai jamais eu à m’en servir et j’ai­me­rais éviter d’avoir à le faire, lance le forma­teur. Sur un bateau, tout va très vite. Si un feu se déclare, il peut enva­hir toute l’em­bar­ca­tion en dix minutes. Il faut réagir vite. »

Dehors, le vent ne faiblit pas. Les filins rebon­dissent contre les mâts dans un concert de bruits métal­liques. Il fait encore froid en ce début de prin­temps : la pause déjeu­ner arrive à point nommé pour se réchauf­fer.

Lilou aux prises avec une motopompe.
Lilou aux prises avec une moto­pompe. Après plusieurs essais, elle arri­vera à démar­rer le moteur diesel.

Défilé de tenues orange dans La Hune, le bar-bras­se­rie-tabac du port, plein à craquer ce vendredi midi. Les béné­voles s’ins­tallent autour d’une grande table au milieu des habi­tués, accou­dés au comp­toir avec un demi ou penchés sur leur assiette de poulet-frites. On fait connais­sance. Deux anciens mili­taires parlent de leurs amis communs. D’autres partagent leur amour pour la plon­gée sous-marine.

Biton, Taquet, Chau­mard… ça vous parle ?

Une heure plus tard, retour sur les embar­ca­tions. Les instruc­teurs détaillent les appa­raux, qui permettent l’amar­rage du bateau : biton, taquet, chau­mard… Il est indis­pen­sable de savoir faire des nœuds. Nœud de cabes­tan, nœud de chaise. Certains stagiaires « connaissent », en bon marins. « On croit les maîtri­ser, mais ils s’ou­blient vite, insiste Patrick Pauzet, autre forma­teur venu d’Hyères (Var). Il faut s’en­traî­ner en perma­nence et être capable de les faire les yeux fermés, même en période de stress. »

Puis les élèves s’égrènent sur les diffé­rentes embar­ca­tions pour parti­ci­per à divers ateliers. Lancer de touline, pour passer un bout à une autre embar­ca­tion, notam­ment en situa­tion de remorquage. Fonc­tion­ne­ment de la moto­pompe, qui permet de vider la cale d’un bateau prenant l’eau. Tour à tour, les stagiaires doivent démar­rer le moteur diesel piqué de petites taches de rouille. Les hommes s’en tirent bien. Au tour de Lilou, 18 ans et pas très sûre d’elle. « Ce n’est pas une ques­tion de force, assure Patrick. L’im­por­tant est surtout d’avoir le bon mouve­ment. » Après quelques essais infruc­tueux, la jeune femme fait la moue. Tout le groupe l’en­cou­rage, elle essaie de nouveau. Le moteur finit par cracho­ter. Lilou jubile.

La jour­née, déjà longue, n’est pas termi­née. Reste à décou­vrir le fonc­tion­ne­ment du radeau de survie, qu’il vaut mieux connaître sur le bout des doigts. Pour preuve, Laurent Deva­vry relate la tragique histoire de deux pêcheurs, dont le bateau était en train de couler dans le golfe de Gascogne. Les marins ont atta­ché leur radeau à leur embar­ca­tion, mais n’ont pas coupé la longe. Le radeau a coulé avec. Bilan : deux morts. Guillaume, mili­taire et béné­vole, est un expert de la survie en mer. De la meilleure façon de monter dans le radeau à la gestion de l’eau, en passant par les objets à ne pas oublier, il connaît tout. Pendant qu’il dispense ses conseils, un grain passe. Personne ne bouge malgré les lourdes gouttes qui perlent au bout des nez. Puis, par petits groupes, les stagiaires se mettent à l’eau. Comment s’ins­tal­ler dans un espace si confiné ? Trou­ver sa posi­tion pour ramer ? Mieux vaut l’avoir expé­ri­menté une fois, si d’aven­ture il fallait le faire dans une situa­tion critique.

Le soleil se couche sur la forêt qui enserre le port. Les béné­voles sont fati­gués, il leur tarde de se coucher. Mais, ce soir, Margaux, l’une des stagiaires, fête ses 25 ans. Réunis autour d’une grande table, les sauve­teurs trinquent à la santé de cette blonde aux yeux bleus venue de la station du Conquet, puis les conver­sa­tions s’en­gagent. Four­chette à la main, Laurent Deva­vry raconte un épisode de sa «  vie d’avant », lorsqu’il était marin au long cours. D’autres, en finis­sant une coupe de glace, partagent les inter­ven­tions marquantes réali­sées récem­ment par leur station. Puis c’est l’heure de se repo­ser : la jour­née suivante sera longue.

Galère, le radeau de survie
Galère, le radeau de survie ? Mieux vaut savoir s’en servir en cas de besoin.

Problème de batte­rie

Tôt le lende­main, le ciel est bas, le vent s’est calmé. Au loin, des voiles blanches filent sur l’eau. Les béné­voles de la SNSM sont de retour dans leur salle de cours, où flotte une intense odeur de café. Ils se saluent chau­de­ment, une tasse fumante à la main. Une jour­née a suffi pour délier les langues. Mais pas le temps de bavas­ser : les équi­pe­ments doivent être inspec­tés avant de les enfi­ler en vitesse. Le cours sur les aussières – cordages utili­sés pour amar­rer ou remorquer un navire – va commen­cer.

Laurent Deva­vry, bonnet orange à moitié enfoncé sur le crâne, explique à l’aide d’un schéma ce que sont les pointes et les gardes. « Il faut toujours mettre les quatre lorsque l’on s’amarre », insiste-t-il. La garde arrière évite que l’em­bar­ca­tion recule, la garde avant qu’elle avance. Les pointes permettent de régler la distance de l’avant et de l’ar­rière du bateau avec le quai. Sur le papier, l’ex­pli­ca­tion est claire. « Bon, bah on va le faire en vrai, main­te­nant », lance Laurent, un brin gogue­nard.

Le groupe descend sur le quai. Problème : l’un des semi-rigides ne démarre plus. Arthur, yeux clairs et barbe blonde, travaille sur un chan­tier naval. Agile, il ouvre la console de direc­tion, inspecte les circuits, fait jouer les inter­rup­teurs et déclare : « C’est la batte­rie ! J’en ai une neuve dans ma voiture, je vais la cher­cher. » Quelques minutes plus tard, le moteur hors-bord tousse, puis ronronne. La forma­tion peut reprendre.

Le SNS 653 s’est éloi­gné du quai pour simu­ler une arri­vée au port. La pluie se met à tomber. De lourdes gouttes claquent sur les casques, sans toute­fois décon­cen­trer l’équi­page. « Je n’avais jamais effec­tué d’amar­rage à quai, indique Romain, béné­vole depuis un an à la station de Locqui­rec (Finis­tère). Notre bateau est amarré en mer, à un corps mort. On n’a jamais besoin de le faire ! C’est tout l’in­té­rêt du stage : apprendre les choses qu’on ne pratique pas régu­liè­re­ment en station. »

La mati­née se pour­suit avec des exer­cices de mouillage et d’ac­cos­tage. Les rayons du soleil percent par moments les nuages gris, subli­mant le paysage breton. Les navires finissent par rentrer au port, rame­nant des stagiaires affa­més accro­chés au bastin­gage.

Un rougail saucisse et ça repart

Rougail saucisse, tarte aux pommes et café. Il est déjà temps de rega­gner la chaleur de la salle commune pour parler hypo­ther­mie. « En une heure dans l’eau, une personne commence à perdre connais­sance, souligne Laurent Dartey­ron. Si vous devez aller la cher­cher, vous allez mettre vingt minutes à rejoindre la station, puis il faudra vous équi­per et, enfin, loca­li­ser la victime. Forcé­ment, quand vous la trou­ve­rez, elle sera en hypo­ther­mie.  » Si certains stagiaires se sentaient léthar­giques après le repas et une longue mati­née de travail, l’in­ter­ven­tion du forma­teur au crâne brillant a de nouveau toute leur atten­tion.

Ce n’est pas tout de retrou­ver un naufragé frigo­ri­fié. Il est aussi impé­ra­tif de savoir le monter à bord d’une vedette de la SNSM, parfois dans une mer agitée. Trois nouveaux béné­voles font leur appa­ri­tion dans la salle, vêtus de combi­nai­sons de plon­gée orange et jaune fluo. Ils vont jouer les plas­trons, les fausses victimes que les stagiaires devront sauver lors du prochain exer­cice.

Retour en mer. Quen­tin est aux commandes du semi-rigide. Ses yeux bleus fixés sur la victime qu’il aperçoit au loin, il met les gaz, faisant dres­ser la proue du bateau au-dessus du léger clapot. « Ça va, monsieur ? », crie-t-il en ralen­tis­sant à proxi­mité du faux naufragé. « Nous sommes les Sauve­teurs en Mer, nous allons vous aider. » Un plon­geur se met à l’eau. Deux stagiaires l’aident à faire remon­ter le plas­tron sur le bateau. Sauvé.

Le filet Markus
Le filet Markus permet de remon­ter faci­le­ment une victime à bord d’un semi-rigide.

Il est 20 heures et le soleil se couche derrière le sable blanc de la plage de Cap Coz. « Je commence à ressen­tir la fatigue », avoue Margaux. La jour­née est pour­tant loin d’être termi­née. Après une nouvelle pause, il faut repar­tir pour une navi­ga­tion de nuit. Objec­tif : entraî­ner les stagiaires à opérer dans l’obs­cu­rité. « La nuit est propice au calme, glisse Guillaume, patron du SNS 666, tandis que son semi-rigide sort sans bruit du port. On doit tout faire plus douce­ment, car les choses deviennent vite plus intenses. »

Les yeux humains ont besoin de vingt minutes pour s’ha­bi­tuer à l’obs­cu­rité. Ce délai passé, il devient plus facile de distin­guer les bouées qui jalonnent la route vers le port de Concar­neau. « De nuit comme de jour, vous devez utili­ser l’écran de votre GPS, mais ne jamais oublier de regar­der autour de vous en même temps, conseille Guillaume. Les deux vont de pair. » Le sauve­teur joint la parole au geste : s’il déter­mine à peu près son cap grâce à sa carte numé­rique, le feu d’ali­gne­ment situé sur la côte lui est utile pour affi­ner sa posi­tion.

À ses côtés, les stagiaires parlent tout bas et observent les alen­tours, à la recherche d’un éven­tuel obstacle, baignés dans la lumière rouge d’un feu de signa­li­sa­tion. L’al­ler-retour prend envi­ron une heure. Il est presque minuit. Four­bus, les béné­voles s’ex­tirpent avec diffi­culté de leurs combi­nai­sons étanches pour vite se glis­ser dans leurs draps. Demain, grasse mati­née : la jour­née ne débu­tera qu’à 9 heures. « Heureu­se­ment qu’il y a le boulot pour se repo­ser des forma­tions ! », plai­sante Romain en massant ses trapèzes endo­lo­ris. Il est midi en ce dernier jour de stage. Les béné­voles, tous équi­pés, descendent des embar­ca­tions. Ils viennent de passer trois heures sur l’eau pour un exer­cice gran­deur nature, où ils ont dû mettre en œuvre toutes les compé­tences acquises depuis le début du stage. Deux semi-rigides et une vedette ont servi à simu­ler la recherche et la récu­pé­ra­tion d’un homme à la mer. « C’était intense, lâche Lilou. On a appris telle­ment de choses en deux jours ! J’ai eu du mal à m’en souve­nir.  »

À peine le pied posé sur le quai, certains ouvrent en grand leur combi­nai­son. Le soleil darde ses rayons sur Port-la-Forêt et fait briller les chromes des bateaux.

La fatigue se lit sur les visages. Avant de rentrer chez eux, parfois à plusieurs heures de route, les sauve­teurs doivent encore faire un tour dans la salle de cours. Chacun est invité à donner son avis sur les trois jours de stage.

Certains ont adoré l’es­prit de cama­ra­de­rie. « Il y avait une excel­lente ambiance et nous avons été très bien enca­drés », commence David. « Les forma­teurs sont dispo­nibles et toujours dans la bien­veillance, appré­cie Denis. Il n’y a pas de reproches, même quand on n’ar­rive pas à faire un exer­cice.  »

D’autres soulignent la richesse des ensei­gne­ments. Bruno, solide quadra­gé­naire, va « souvent sur l’eau ». Pour­tant, il a « énor­mé­ment appris ». « Vous repar­tez avec une boîte à outils, mais s’en­traî­ner en station est primor­dial, conclut Claude, patron de la SNS 206 GMF-Plac’h-Dolan, de Clohars-Carnoët. C’est là qu’on prend les réflexes. » Entre les quelque 12 000 inter­ven­tions effec­tuées chaque année par la SNSM et les 426 000 heures de forma­tion suivies par ses béné­voles, ils auront de quoi s’exer­cer.

Yvon, le mannequin.
Yvon, le mannequin, a été bous­­culé lors de l’en­­traî­­ne­­ment avec le treuil.

Devenir sauveteur embarqué, pas si compliqué

Prêt à vous jeter dans le grand bain du sauve­tage en mer ? Pour deve­nir sauve­teur embarqué, être âgé de 18 ans au mini­mum est obli­ga­toire,
la limite étant de 66 ans révo­lus. Il faut égale­ment vivre assez près de la station pour pouvoir embarquer en vingt minutes maxi­mum en cas
d’alerte. Si vous remplis­sez ces condi­tions, vous pouvez vous adres­ser au président de la station de sauve­tage la plus proche de votre domi­cile,
qui vous fera débu­ter votre parcours d’ap­pren­tis­sage.

Pas envie d’em­barquer ? Les stations appré­cient aussi les béné­voles dési­reux de rejoindre l’équi­page à terre : tréso­rier, méca­ni­cien, orga­ni­sa­tion d’évé­ne­ments, ou encore vente de produits déri­vés, autant de fonc­tions indis­pen­sables à la vie de l’as­so­cia­tion.

Article rédigé par Nico­­las Sivan, diffusé dans le maga­­­­­­­­­­­­­­­­zine Sauve­­­­­­­­­­­­­­­­tage n°165 (3ème trimestre 2023)