Participez à une enquête sur les avaries moteur

Selon le Système natio­nal d’ob­ser­va­tion de la sécu­rité des acti­vi­tés nautiques – dont fait partie la SNSM – une part signi­fi­ca­tive des inci­dents ayant lieu en mer est liée à des problèmes moteur. Une étude vient d’être lancée auprès des plai­san­ciers pour mieux les iden­ti­fier.

De nombreux incidents en mer sont liés à des problèmes moteur. Production Authorized for DoD Assistance

Plus de 8 000 opéra­tions de secours recen­sées en 2021. Au large des côtes françaises, inci­dents et acci­dents liés à des acti­vi­tés de plai­sance ou de loisirs nautiques ne cessent d’aug­men­ter. Selon le Système natio­nal d’ob­ser­va­tion de la sécu­rité des acti­vi­tés nautiques (SNOSAN) – dont fait partie la SNSM – nombre de ces événe­ments sont liés à des avaries moteur ou à un problème du compar­ti­ment moteur.

Pour mieux appré­hen­der ce phéno­mène, cet obser­va­toire inter­mi­nis­té­riel vient de lancer une enquête en ligne à desti­na­tion des quelque 13 millions de plai­san­ciers de France. Elle comporte douze ques­tions, dont les réponses permet­tront aux experts de mieux assu­rer la sécu­rité des pratiquants.

Pour parti­ci­per à l’enquête, rendez-vous sur le site du minis­tère du Déve­lop­pe­ment durable.

La collecte et l’ana­lyse de ses données servi­ront notam­ment à défi­nir les axes prio­ri­taires des actions de préven­tions à mener, via notam­ment des campagnes de sensi­bi­li­sa­tion, des outils d’in­for­ma­tion, ainsi que des recom­man­da­tions et conseils sur la sécu­rité des pratiques. En effet, en plus du sauve­tage en mer et sur le litto­ral, la SNSM déploie à l’an­née des actions de préven­tion et sensi­bi­li­sa­tion du grand public à la sécu­rité.

Le SNOSAN a été créé en 2015 pour « mieux connaître les carac­té­ris­tiques des acci­dents rela­tifs à la plai­sance et aux acti­vi­tés nautiques récréa­tives et spor­tives en eaux françaises ». Il s’ap­puie notam­ment sur les données et les connais­sances de la SNSM ainsi que des Centres régio­naux opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage (CROSS) et implique le secré­ta­riat d’État chargé de la Mer, le minis­tère des Sports et des jeux olym­piques et para­lym­piques, le minis­tère de l’In­té­rieur et L’École natio­nale de voile et des sports nautiques.