Les Sauveteurs en Mer recrutent

Créée sous la forme d’une asso­cia­tion loi 1901, la SNSM a pour voca­tion de secou­rir béné­vo­le­ment et gratui­te­ment les vies humaines en danger en mer et sur les côtes françaises. Recon­nue d’uti­lité publique par décret le 30 avril 1970, elle est la seule struc­ture qui dispose des compé­tences et quali­fi­ca­tions néces­saires pour inter­ve­nir conjoin­te­ment depuis la plage jusqu’au large.

Les Sauve­teurs en Mer de la SNSM assurent ainsi plus de 50 % des inter­ven­tions de sauve­tage au large des côtes françaises et veillent sur un tiers des plages surveillées en coopé­ra­tion avec les autres acteurs de sauve­tage et secou­risme.

Les 8 800 béné­voles que composent l’as­so­cia­tion, tous issus de milieux et profes­sions variés, intègrent l’as­so­cia­tion par soli­da­rité, entraide et passion pour la mer, le secou­risme ou le sport par exemple.

Bien que l’ac­ti­vité opéra­tion­nelle soit dense lors de la saison esti­vale, les béné­voles de la SNSM s’en­gagent tout au long de l’an­née. Qu’ils soient marins, retrai­tés, étudiants, commerçants, méde­cins, profes­seurs, menui­siers, méca­ni­ciens, profes­seurs, agents d’ac­cueil etc., les femmes et les hommes béné­voles de la SNSM secourent en mer, soignent sur les plages, sensi­bi­lisent les usagers de la mer et agissent ainsi au service d’au­trui.

De moins en moins issus des profes­sions mari­times, les béné­voles se forment, s’en­traînent et se perfec­tionnent aux tech­niques de sauve­tage et secou­risme régu­liè­re­ment afin d’être prêts pour tout type d’in­ter­ven­tion en mer ou à terre. La SNSM recrute et forme toute personne inté­res­sée.

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Deve­nir sauve­teur embarqué au large 

Les sauve­teurs embarqués sont le premier maillon de la chaîne de secours des personnes se trou­vant en situa­tion de naufrage réel ou poten­tiel. Répar­tis dans 208 stations de sauve­tage le long du litto­ral en métro­pole et Outre-mer, ils sortent en mer sur alerte des CROSS (centres opéra­tion­nels de surveillance et de sauve­tage) en moins de 20 minutes, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, par tous les temps.

Le sauve­tage de toute personne en danger en mer est gratuit, mais l’as­sis­tance aux biens donne lieu à une parti­ci­pa­tion aux frais enga­gés par les sauve­teurs affec­tés.
Les Sauve­teurs en Mer sont tous béné­voles et ne reçoivent aucune rému­né­ra­tion.

Comment deve­nir sauve­teur embarqué ?

Contac­ter la station la plus proche de son domi­cile qui ne doit être située qu’à quelques kilo­mètres de la struc­ture afin de pouvoir embarquer rapi­de­ment en cas d’alerte. L’âge requis pour inté­grer un équi­page de la SNSM est de 18 ans mini­mum et au maxi­mum de 66 ans.

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Des sauve­teurs de la station SNSM Goury – La Hague © François Dour­len

Deve­nir nageur sauve­teur sur le litto­ral

Lors de la saison esti­vale, les nageurs sauve­teurs assurent la surveillance de la baignade et prodiguent des soins sur les plages. Face à l’aug­men­ta­tion du nombre d’es­ti­vants sur les plages, ils jouent un rôle clé dans la préven­tion et l’amé­lio­ra­tion de la sécu­rité.

La SNSM forme les nageurs sauve­teurs qui sont ensuite mis à la dispo­si­tion des muni­ci­pa­li­tés pour surveiller les plages pendant l’été. En effet, ce sont les maires qui sont respon­sables de la sécu­rité de leurs plages dans la zone des 300 mètres à partir du litto­ral. Les nageurs sauve­teurs sont alors rétri­bués par la muni­ci­pa­lité qui les engage au titre d’un emploi saison­nier.

Pendant l’an­née, ils sont des béné­voles ratta­chés à leur centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion, avec lequel ils accom­plissent notam­ment des missions de sécu­rité civile dans le cadre de mani­fes­ta­tions publiques, en mer ou à terre.

Comment deve­nir nageur sauve­teur ?

Contac­ter le centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) le plus proche de son domi­cile. Les sélec­tions ont lieu en septembre et la forma­tion de septembre à juin, pour une prise de poste dès juillet et août. 300 heures de forma­tion sont néces­saires pour deve­nir nageur sauve­teur.

Nageuse sauveteuse sur une plage © Maxime Huriez
Nageuse sauve­teuse sur une plage © Maxime Huriez