Lancement du gilet de sauvetage hauturier co-créé par la SNSM et Tribord

Après trois années de recherche et déve­lop­pe­ment, Tribord, en coopé­ra­tion avec les Sauve­teurs en Mer de la SNSM, lance son nouveau gilet de sauve­tage auto­gon­flant, dédié à la navi­ga­tion hautu­rière, le LJ 180 N.

Déjà asso­ciés dans la cadre de la promo­tion de la sécu­rité auprès des usagers de la mer, c’est tout natu­rel­le­ment que les Sauve­teurs en Mer et Tribord ont colla­boré pour déve­lop­per ce nouveau gilet de sauve­tage, avec la volonté d’in­no­ver pour la sécu­rité du marin. Une exigence que partagent ces deux enti­tés, conscientes que les produits de sécu­rité peuvent être amélio­rés pour les pratiquants.

Sa parti­cu­la­rité : ce gilet-harnais permet de faci­li­ter le retour­ne­ment d’une personne incons­ciente équi­pée en tenue de voile hautu­rière.

Gilet Tribord
Gilet Tribord © Tribord

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Un gilet faci­li­tant le retour­ne­ment d’une personne en tenue de voile

"Les tests pour les normes sont, aujour­d’hui, réali­sés en piscine, en maillot de bain ou en combi­nai­son néoprène. Mais on le sait, avec la salo­pette de voile et les bottes c’est une autre affaire” explique Néhé­mie West­phal, chef de produit chez Tribord.

En effet, de l’air peut souvent rester empri­sonné dans la tenue hautu­rière et se bloquer au niveau du dos, empê­chant le retour­ne­ment. “Avec ce gilet, nous faci­li­tons le retour­ne­ment d’une personne incons­ciente en tenue de voile hautu­rière”, ajoute Néhé­mie West­phal.

Grâce à un proces­sus commun de recherche et déve­lop­pe­ment, ce gilet est ainsi le premier gilet du marché doté d’une vessie asymé­trique faci­li­tant le retour­ne­ment « Cette vessie en forme ’bélier’, comme la décrit Benja­min Serfati, direc­teur des achats à la SNSM assure au mieux le main­tien de la tête hors de l’eau ! »

Au-delà de l’ex­per­tise appor­tée sur la forme de la vessie, les retours d’ex­pé­riences des sauve­tages ont égale­ment permis d’ajus­ter au mieux les dispo­si­tifs qui permettent de repé­rer de jour comme de nuit un naufragé.

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Premiers tests du gilet © SNSM I TRIBORD

Porter un gilet c’est impor­tant, s’at­ta­cher c’est mieux !

Le LJ 180 N est le parfait (et incon­tour­nable) compa­gnon de la navi­ga­tion hautu­rière : confor­table avec son col en mesh, léger (moins d’1,5 kg) il est égale­ment facile à enfi­ler et à régler grâce à une boucle en inox qui se mani­pule d’une seule main.

Une fois le bateau éloi­gné des côtes, le plus impor­tant pour l’uti­li­sa­teur est de ne pas tomber à l’eau. Un point essen­tiel à prendre en compte pour les équipes de la SNSM et de Tribord, qui, après plusieurs échanges construc­tifs avec diffé­rents coureurs au large ont fait un constat sans appel : les skip­pers mettent leur gilet au départ et à l’ar­ri­vée d’une course mais pas forcé­ment entre les deux… Il faut penser à chan­ger son gilet contre son harnais.

Ce nouveau gilet Tribord a donc la parti­cu­la­rité d’avoir une vessie amovible zippée direc­te­ment sur une struc­ture de harnais. Très pratique, cela permet de s’at­ta­cher direc­te­ment, de se déles­ter du poids de la vessie et ce, sans avoir à chan­ger d’équi­pe­ment.

Testé à toutes les épreuves : en bassin, en mer, en course au large… et approuvé !

Plus de soixante itéra­tions et de nombreux tests ont été néces­saires pour obte­nir un produit fina­lisé répon­dant à un objec­tif prio­ri­taire : la sécu­rité du marin à bord. D’abord testé en bassin au centre de concep­tion de la marque de Décath­lon sur des mannequins puis avec des personnes de diffé­rents gaba­rits, les tests ont suivi en mer à Saint-Nazaire au sein du Pôle natio­nal de forma­tion de la SNSM, dans des condi­tions plus enga­gées : houle, pluie, froid, à la tombée de la nuit.

Une fois le proto­type abouti, plusieurs skip­pers ont eu l’op­por­tu­nité de le tester en course au large sur des circuits exigeants. C’est le cas notam­ment d’Achille Nebout en Figaro 3 ou Romain Le Gall et Léo Botho­rel en Mini.

En avril dernier, Tribord et la SNSM ont égale­ment proposé à un panel varié de sept marins volon­taires, novices et expé­ri­men­tés, de tester le gilet afin d’ob­te­nir leurs retours d’ex­pé­riences et d’en tirer des ensei­gne­ments avant la fina­li­sa­tion du produit et sa commer­cia­li­sa­tion. Tous ont enfilé bottes, salo­pettes et vareuses pour expé­ri­men­ter le retour­ne­ment en condi­tions réelles.

Carac­té­ris­tiques tech­niques et commer­cia­li­sa­tion

  • Tour de taille du pratiquant accepté par le gilet : 60–130 cm
  • Poids : 1,450 kg
  • Flot­ta­bi­lité 180 N – norme 12402
  • Modu­la­rité : gilet – harnais conver­tible harnais hautu­rier
  • Visi­bi­lité : Lampe flash visible à 360° à 3,5 km par temps calme / vessie orange fluo / réflec­teurs

Le gilet sera commer­cia­lisé fin 2022 via le réseau Décath­lon, en maga­sin et en ligne (hors Royaume-Uni).

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Session test des équi­pe­ments entre les équipes SNSM et TRIBORD à Saint-Nazaire © SNSM I TRIBORD

La SNSM et Tribord, alliés pour promou­voir une meilleure sécu­rité en mer

La SNSM et Tribord, marque de Décath­lon, souhaitent sensi­bi­li­ser les pratiquants de loisirs nautiques à la sécu­rité en mer. Pour les deux enti­tés, le plai­sir lié à la pratique d’ac­ti­vi­tés nautiques est indis­so­ciable de la connais­sance des gestes de préven­tion pour profi­ter de la mer en toute sécu­rité. Un plan de préven­tion est ainsi déployé tout au long de l’an­née avec la co-écri­ture et diffu­sion de conseils liés à la sécu­rité en mer pour accom­pa­gner au mieux les pratiquants lors de leurs acti­vi­tés nautiques. La présence régu­lière de béné­voles de la SNSM dans des maga­sins Décath­lon permet aussi un dialogue construc­tif avec les usagers de la mer.

Décath­lon I Tribord accom­pagnent égale­ment les Sauve­teurs en Mer de la SNSM dans sa recherche de fonds au travers du relais des campagnes de collecte de l’as­so­cia­tion auprès de ses clients.