Ouistreham - Note aux rédactions

Depuis hier matin 9 h, cinq sauve­teurs béné­voles de la station de Ouis­tre­ham, assis­tés des avocats de la SNSM, sont enten­dus dans les locaux de la gendar­me­rie à Caen, au sujet du naufrage du « Breiz ». Trois jeunes pêcheurs avaient péri, leur navire ayant chaviré au cours du remorquage réalisé par la SNSM le 14 janvier 2021.

Ils ont passé la nuit en garde à vue. La SNSM s’étonne que ses sauve­teurs béné­voles aient été à nouveau convoqués, pour être placés en garde à vue, alors que le rapport du BEA Mer établit clai­re­ment qu’au­cune faute de procé­dure n’a été commise lors de l’in­ter­ven­tion par l’équi­page engagé.

Ne dispo­sant à ce stade, d’au­cune infor­ma­tion quant aux infrac­tions poten­tielles qui ont conduit à leur garde à vue, il n’est pas ques­tion que la SNSM remette aujour­d’hui en cause l’ac­tion de la Justice. Comme tout citoyen, les Sauve­teurs en Mer colla­borent avec la justice afin de faire toute la lumière sur ce drama­tique acci­dent.

La SNSM s’as­so­cie à la peine des familles et apporte tout son soutien aux béné­voles dure­ment éprou­vés par cette inter­ven­tion.