Tempête Ciaran : peu d'interventions en mer grâce à une prévention efficace

Coupure d’élec­tri­cité, arrêt de la circu­la­tion et vagues de près de 21 mètres de haut : la tempête Ciaran a dure­ment frappé les côtes françaises les 1er et 2 novembre. Les Sauve­teurs en Mer étaient sur le pont pour aider les victimes des intem­pé­ries.

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La station Saint-Suliac (Ille et Vilaine) a aidé de nombreuses embarcations après la tempête © Thierry Besnier

Après la tempête Céline la semaine passée, Ciaran a frappé la France en ces premiers jours de novembre. Elle a violem­ment touché le Finis­tère, les Côtes-d’Ar­mor et la Manche avec des vents pouvant aller jusqu’à 207 km/h. Ces trois dépar­te­ments étaient en vigi­lance rouge jusqu’à jeudi matin.

Les intem­pé­ries ont fait de nombreux dégâts maté­riels : 1,2 millions de foyers ont été privés d’élec­tri­cité. Deux morts et quelques dizaines de bles­sés sont à déplo­rer. Des consé­quences limi­tées compte-tenu de la violence du phéno­mène, notam­ment grâce à une impor­tante préven­tion des services de secours, dont la SNSM.

« Il y a eu beau­coup de préven­tion »

Le parcours de la tempête Ciaran, appa­rue à Terre Neuve, au Canada, a été rapi­de­ment défini, permet­tant aux diffé­rents services de secours de s’or­ga­ni­ser. Sur les réseaux sociaux et sur le terrain, les stations de la SNSM ont prévenu les usagers de la mer de ces intem­pé­ries. « Il y a eu aussi beau­coup de préven­tion par la préfec­ture, donc beau­coup de personnes avaient sorti leurs bateaux de l’eau  », souligne Jean-Marc Herce­lin, président de la station de Saint-Suliac (Ille-et-Villaine).

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Voilier emporté par les vagues à Saint-Suliac © Thierry Besnier

Les béné­voles de la station bretonne n’ont pas eu à réali­ser d’in­ter­ven­tion pendant la tempête, mais ils ont fait face à ses consé­quences : les dégâts maté­riels. Dès jeudi sept heures, les sauve­teurs étaient prêts à sécu­ri­ser la zone. Ils auront passé près de cinq heures sur la Rance à aider une dizaine d’em­bar­ca­tions empor­tées ou coulées par la tempête Ciaran. « Il n’y avait pas de personnes en danger sur ces embar­ca­tions, précise Jean-Marc Herce­lin. Donc on a attendu pour ne pas mettre en danger les béné­voles pour rien. »

Article rédigé par Clarisse Oudit-Dalençon