Legs, donation, assurance-vie : transmettre son patrimoine aux Sauveteurs en Mer et amarrer sa générosité à des valeurs sûres

La SNSM, asso­cia­tion des Sauve­teurs en Mer, s’ap­puie sur 8 800 béné­voles qui œuvrent sur le litto­ral métro­po­li­tain et ultra­ma­rin à partir de ses stations de sauve­tage et centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion. Elle est finan­cée prin­ci­pa­le­ment par des ressources privées issues de la géné­ro­sité du public et d’en­tre­prises mécènes. Avec un budget global de près de 50 millions d’eu­ros dont 20 millions d’in­ves­tis­se­ments chaque année, les Sauve­teurs en Mer ont plus que jamais besoin du soutien de tous pour finan­cer l’en­tre­tien et le renou­vel­le­ment de leurs navires de sauve­tage, leurs forma­tions ainsi que leurs équi­pe­ments et maté­riels.

Legs, donation, assurance-vie. Naviguons ensemble vers un avenir plus serein

Recon­nue d’uti­lité publique, la SNSM est habi­li­tée à rece­voir – en plus des dons – des legs, dona­tions et assu­rances-vie. Une très belle façon de prolon­ger son enga­ge­ment auprès des Sauve­teurs en Mer et agir dura­ble­ment en faveur de la soli­da­rité en mer, tout en béné­fi­ciant d’avan­tages juri­diques et fiscaux non négli­geables.

Le legs permet de trans­mettre par testa­ment tout ou partie de ses biens à la SNSM. Il peut être révoqué à tout moment. Exemple : un legs de 400 000 € parti­cipe au finan­ce­ment d’un navire de sauve­tage hautu­rier qui coûte en moyenne 1,6 million d’eu­ros.

La dona­tion permet de trans­mettre, de son vivant et de manière irré­vo­cable, un bien ou un droit. Elle doit obli­ga­toi­re­ment faire l’objet d’un acte nota­rié. Exemple : une dona­tion de 100 000 € contri­bue au finan­ce­ment d’un semi-rigide (navire côtier) dont la valeur moyenne est de 210 000 €.

L’as­su­rance-vie est un outil simple qui permet de trans­mettre son épargne tout en béné­fi­ciant d’un cadre fiscal et juri­dique très avan­ta­geux. Exemple : grâce à 10 000 € issus d’une assu­rance-vie, il est possible de finan­cer la forma­tion initiale de deux nageurs sauve­teurs.

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Des inves­tis­se­ments coûteux pour l’as­so­cia­tion

Si les Sauve­teurs en Mer sont béné­voles et le secours des personnes est gratuit en France, la flotte de sauve­tage, les équi­pe­ments et la forma­tion des sauve­teurs repré­sentent un coût impor­tant. La SNSM compte donc sur la géné­ro­sité de tous pour pour­suivre ses missions dans les meilleures condi­tions d’ef­fi­ca­cité et de sécu­rité.

Le renou­vel­le­ment de la flotte

Au-delà de l’en­tre­tien des infra­struc­tures et navires exis­tants, la flotte de la SNSM se moder­nise. Après plusieurs années d’études, d’in­té­gra­tion du retour d’ex­pé­rience, de l’ana­lyse poin­tue de l’ac­ci­den­to­lo­gie et des zones géogra­phiques d’uti­li­sa­tion en mer, les nouveaux navires sortent de chan­tier naval, et seront progres­si­ve­ment affec­tés aux stations de sauve­tage. Un renou­vel­le­ment indis­pen­sable, compte tenu du vieillis­se­ment de la flotte, et qui répond à de nombreux enjeux : homo­gé­néi­sa­tion des embar­ca­tions pour opti­mi­ser forma­tion et main­te­nance, amélio­ra­tion de la sécu­rité des sauve­teurs, réponse aux enjeux écolo­giques et surtout adap­ta­tion aux nouvelles pratiques des usagers du litto­ral. 140 bateaux sont à renou­ve­ler d’ici dix ans, pour un montant avoi­si­nant les 100 millions d’eu­ros.

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Le premier NSH1, navire de sauve­tage hautu­rier de la nouvelle flotte des Sauve­teurs en Mer, le SNS 17–01 « Gustave Gendron – Simone Anita » de la station SNSM de l’Her­bau­dière © Alain Dervout

La forma­tion des sauve­teurs

Les sauve­teurs étant de moins en moins issus de profes­sions mari­times, leur forma­tion est deve­nue un enjeu majeur pour leur sécu­rité et celle des personnes qu’ils secourent. Le Pôle natio­nal de forma­tion de la SNSM, basé à Saint-Nazaire, et les 33 centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion de l’as­so­cia­tion délivrent chaque année près de 330 000 heures de forma­tion aux premiers secours et aux tech­niques de sauve­tage de la plage au large. Un budget estimé à plus de 5 millions d’eu­ros par an, amené à croître signi­fi­ca­ti­ve­ment dans les prochaines années.

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Le simu­la­teur de navi­ga­tion de la SNSM au Pôle natio­nal de forma­tion à Saint-Nazaire © Didier Moreau

Des équi­pe­ments à la pointe de la moder­nité

La protec­tion indi­vi­duelle et collec­tive des sauve­teurs est au cœur des préoc­cu­pa­tions de la SNSM. Les sauve­teurs ont récem­ment été équi­pés de nouvelles vestes et salo­pettes de mer, conçues pour le sauve­tage en mer, fruit d’un long travail de recherche et déve­lop­pe­ment, nées de l’ana­lyse des besoins des béné­voles : sécu­rité, confort, aisance et ergo­no­mie. Paral­lè­le­ment, la tech­no­lo­gie et la règle­men­ta­tion évoluent régu­liè­re­ment, impo­sant à la SNSM d’être réac­tive quant aux équi­pe­ments des sauve­teurs : élec­tro­nique de navi­ga­tion, caméra ther­mique, balise indi­vi­duelle de loca­li­sa­tion, gilet de sauve­tage, défi­bril­la­teur semi-auto­ma­tique… Autant de maté­riels essen­tiels à la sécu­rité de tous qui pèsent lourd dans les budgets. Plus de 9 millions d’eu­ros ont été alloués au renou­vel­le­ment des équi­pe­ments des Sauve­teurs en Mer pour leur permettre d’in­ter­ve­nir en toute sécu­rité.

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Gros plan sur l’un des gilets de sauve­tage dont sont équi­pés les Sauve­teurs en Mer © Anthony Xavier

Tout legs, dona­tion ou assu­rance-vie peut être affecté à l’une des stations de sauve­tage, délé­ga­tion dépar­te­men­tale ou centre de forma­tion à la demande spéci­fique du testa­teur. Pour en savoir davan­tage sur la trans­mis­sion de patri­moine, retrou­vez le guide des libé­ra­li­tés de la SNSM compre­nant les procé­dures et infor­ma­tions pratiques.