Le logo de la SNSM est toiletté

Depuis plusieurs années, la SNSM souhaite moder­ni­ser son iden­tité graphique et son logo, visuel­le­ment vieillis­sants. Avec la livrai­son prochaine de la nouvelle flotte, habillée de la livrée signée Philippe Starck, l’as­so­cia­tion fait évoluer son image vers plus de moder­nité.

Des symboles forts

« L’objec­tif était de rajeu­nir l’iden­tité visuelle de l’as­so­cia­tion, tout en conser­vant les symboles qui consti­tuent l’iden­tité de la SNSM. Nous voulions un logo proche de l’exis­tant qui pour­rait coha­bi­ter avec l’an­cien, le temps d’uti­li­sa­tion des équi­pe­ments collec­tifs et indi­vi­duels et de l’écou­le­ment des stocks de supports de commu­ni­ca­tion » explique Pauline Sain Hupo­lox, direc­trice du déve­lop­pe­ment et de la commu­ni­ca­tion.

Ce nouveau logo présenté lors du Salon Nautique de Paris, en décembre dernier, répond à plusieurs critères :

• La conti­nuité. À l’image de l’en­ga­ge­ment des Sauve­teurs en Mer qui dure depuis plus de 200 ans, les éléments forts ont été conser­vés : le losange, la bouée, l’ancre ainsi que la couleur bleu marine.
• La moder­nité. L’as­so­cia­tion évolue tout en s’adap­tant aux défis du XXI^e siècle. Ce logo reflète les valeurs et l’es­prit des sauve­teurs.
• L’in­tem­po­ra­lité. Présents depuis le XIX^e siècle, les béné­voles seront là tant que le secours en mer sera néces­saire. Ce logo fait le lien entre le passé et le futur, en s’ap­puyant sur les codes du monde nautique, dans une volonté de perdu­rer.

Deux modi­fi­ca­tions impac­tantes

• L’acro­nyme SNSM a été posi­tionné, sans point, avant « Sauve­teurs en Mer » pour impo­ser « SNSM » comme une marque. « Le nom « Société natio­nale de sauve­tage en mer » nous asso­ciait à tort à une admi­nis­tra­tion de service public finan­cée par l’ État », complète Pauline Sain.
• Pour simpli­fier et allé­ger le logo, le pronom « Les » a été supprimé devant « Sauve­teurs en Mer ».

Des enjeux écono­miques et écolo­giques

Le nouveau logo répond égale­ment à des enjeux écono­miques et écolo­giques. Selon Pauline Sain, « il s’agis­sait de produire un impact visuel fort, tout en mini­mi­sant l’em­preinte écolo­gique et les coûts d’ex­ploi­ta­tion ». La nouvelle charte graphique compo­sée de trois couleurs (au lieu de cinq) a été pensée de façon à limi­ter le taux d’en­crage, afin de dimi­nuer la consom­ma­tion d’im­pres­sion. Les polices seront plus faci­le­ment repro­duc­tibles, évitant ainsi d’être redes­si­nées à la main pour chaque confec­tion de tenues.

Un déploie­ment progres­sif

Durant une période tran­si­toire, les deux versions du logo coha­bi­te­ront. En effet, les tenues, équi­pe­ments, et supports de commu­ni­ca­tion ne seront bien sûr pas jetés, dans un esprit d’éco­no­mies. Ils seront renou­ve­lés après écou­le­ment des stocks. Les logos sur les bateaux seront rempla­cés lors des visites en atelier. 

Article rédigé par Pauline Demé.